Tour de France : jaune, vert, à pois, blanc... d’où viennent les couleurs des maillots distinctifs ?
Quatre maillots distinctifs sont portés par les coureurs du Tour de France. Le maillot jaune récompense le leader du classement général, le vert pour les sprinteurs, le blanc à pois rouges pour les grimpeurs et le blanc pour le meilleur jeune. Mais d’où viennent ces couleurs ?
Ils sont quatre sur le Tour de France à être arborés chaque année. Les maillots distinctifs (jaune, vert, banc à pois rouges et blanc) sont portés par les leaders de chaque catégorie qui leur correspond. Derrière chaque maillot et sa couleur se cache une petite histoire dont nous allons vous dévoiler les coulisses.
Le maillot jaune
Le maillot jaune est porté par le leader du classement général depuis 1919, à l’initiative d’Henri Desgranges, alors patron du Tour de France. A cette époque, le principal quotidien d’actualité sportive se nomme l’Auto (ancêtre de L’Equipe), journal organisateur de la Grande Boucle. Ses pages sont jaunes et c’est la raison pour laquelle la tunique de leader porte désormais cette couleur.
Le maillot vert
Le maillot vert récompense le leader du classement par points, ou plus souvent le meilleur sprinteur du Tour de France. Des points sont en effet crédités lors de chaque sprint intermédiaire et à l’arrivée des étapes (plates le plus souvent). Créée en 1953, cette tunique a pris la couleur de l’un de ses premiers sponsors, La Belle Jardinière. Plus tard, PMU et Skoda, dont les logos contiennent du vert, ont pris le relais.
Le maillot blanc à pois rouges
Le Grand Prix de la montagne a vu le jour en 1933. Pourtant, il faut attendre 1975 pour lui attribuer un maillot distinctif, seule une pastille rouge permettant de distinguer le meilleur grimpeur des autres coureurs avant cela. Sponsor de ce classement, le Chocolat Poulain a fait la demande d’attribution d’un maillot spécial pour une meilleure exposition.
Quant à la couleur blanche à pois rouges, elle a été choisie par le codirecteur du Tour de France de l’époque, Félix Lévitan, en hommage à un ancien pistard, Henri Lemoine. En effet, ce dernier avait pris pour inspiration pour sa tenue de piste les casaques des jockeys. Par ailleurs, son surnom n’était autre que « P’tit pois ».
Le maillot blanc
S’il récompense aujourd’hui, et depuis 1975, le meilleur jeune de moins de 25 ans, le maillot blanc n’avait pas cette vocation lors de son apparition en 1968. A l’époque, il était arboré par le leader du classement du combiné mélangeant les classements au temps, par points et de la montagne.
