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D'AIM BONPLAND
mmm
de voa& et
c&luimteir
bal.
ADOLPHE BRUNEL
buboldt
t'tut
'&Z/#Jk
BIOGRAPHIE
D'AIM BONPLAND
BIOGRAPHIE
D'AIM BONPLAND
lil
IIIIIIiill.lH
ADOLPHE BRUNEL
TROISIME DITION
PARIS
L.
TH.
GURIE A CS
diteurs
MORGA
MONTEVIDEO
PREFACE
DE LA TROISIME DITION
ivant botaniste,
la
Biographie de notre
Aim Bonnland,
s'est
encore
en publier
rives de
la
Plaia.
ai
qu'il
avait
Francia
quitt le
l'avait
dans
relenu prisonnier
les
Napolon
il
il
docteur
venait tous
pension que
lui
du
j'ai
publi pour
srieuses
et
la
frontire de
Brsil,
Aprs sa mort,
IV-ronl
la
le
la
l'empire
fois
Paraguay, o
avait assure
sur
est mort.
Il
les
il
les
la
dtails
premire
m'avaient
illustre romi...!rW,i..
nj'aider de leurs
que
je m'lais trac
le
cadre
comme un
tableau qui
fait
connatre l'Iiomme
tout entier.
de notre modeste
et
le
de\
NOTICE
DOCTEUR
Au moment o
il
BRUNEL.
AD.
mettait la dernire
main
et,
contre toute
d'introduction l'hommage
qu'il rendait
son
vnrable ami.
le
dpartement du Var,
lui
avoir
soins intellectuels
fait
le
21 juin 1810.
donner
par un abb
les pre-
l'envoya
par
Prpar
Toulon.
de
lyce
du
cours
suivre les
des tudes
de mdecine
heure
trs-bonne
de
navale de Toulon, attach
au service
mdical
de
la
marine
franaise,
profita d'un
il
dans
station
longue
d'une
voyage en Grce et
de l'Archipel pour recueillir des observa-
les les
de
matire
la
fournirent
lui
qui
tions mdicales
la thse inaugurale pour
tint
Montpelde
mdecine
de
Facult
devant la
lier, le
25 juin 1838.
Nomm
il
le
fit
alors chirurgien de
deuxime
classe,
voyage, dont
le
un mmoire
Avec
le titre
la
corvette la Perle, et
la Plata.
donna
la
fati-
beaut du climat,
pour y exercer
l'art
mdical.
et
par son
en 1842
le titre
un mariage avec
Jo-
De
cette
poque datent
tions
du docteur Brunel
fivre
tions faites
la
d'observa-
un dvouaient qui
titre
de prsident de
Montevideo, par
le
la
junte de mdecine de
grade de chevalier de
du Christ du
la
L-
de l'ordre
Brsil.
Aussi familiaris
qu'avec
la croix
la
avec
la
langue franaise,
langue espagnole
le
docteur Brunel
localise,
ses Considra-
aux
enfants.
tait
il
il
avait
venu revoulu se
il
prparait un
mort
est
venue
le
activit
mmoire important
Paris,
quand
surprendre.
Louvre,
il
fils
une
visite
qu'il
au muse du
anvrisme au cur.
Le docteur Brunel
laisse d'intressants
mat-
Son dernier
travail
a t
la Plata.
un tmoignage de
compensera
lustre
le
r-
jamais
le
nom du
l'il-
BIOGRAPHIE
D'AIM BONPLAND
INTRODUCTION
En
un coin
retir
la
alllitjea
Plala
la
dans
le
collaborateur et
le
il
s'tait teint
dans
Aim Bonpland
la
province de Corrientes.
tait
un de
ces savants
labo-
un de ces sages
rieux,
patientes
une
gloire modeste,
mais inconteste;
trouver
c'tait
un de
nature
on
moyens de
milieu
voit,
et
sans
la
la
Chaque
sicle
ne produit qu'un
hommes dont
l'activit,
profondeur
ramasser
ces
secrets de la
mesurer
d'un
les
les
petit
nombre de
unique, ne se laisse distraire par aucun soiu tranger, dont l'me simple et courageuse
commande
dans tous
les
moments de
la
les
vie,
soit
au sein des
glaces de la vieillesse,
le
plus
utile,
si
une
doux de tous
Le biographe
(if
n'a
d'un
et
homme
et des
charme de raconter
fut
la vie
d'tre utile,
vaillant
au progrs de
ment donne un
la
science! Ce dsintresse-
homme
comment un
preuves de
l'esprit,
l'on
la
vie,
suprieur a
de connatre
le
travers
les
cur aprs
admire?
CHAPITRE PREMIER
Goujaud
Aim-Jacques-Alexandre
nom
de Bonpland
sous
le
soin
avec lequel
il
cultivait
donn
le
naquit
le
connu
plantes
de son
sobriquet de Bon-Plant,
est
nom
de famille.
le
la
province.
Il
quand
il
absolu
de
matre
lui-mme,
livr
ainsi
trouva
se
toutes ses actions. Ce fut
nouveau pour
lui
que
un monde sduisant
cette ville
immense, o
au
lieu
il
et
se
de se
laisser entraner
donna
tout
par
entier
tudia sous
le
tourbillon de Paris,
Le jeune
l'tude.
la direction
des matres
condisciples
Roux,
etc.,
listes,
la
le
dont
les
eut pour
il
Thnard
les
que
les
illustr la
donc
Dupuytren
les
disciple
habiles
s'a-
il
premire moiti
il
contemporain de cette
forte
domaine des
sciences, ces
gnration
dans
jet,
le
les
fruits.
fut
Il
le
un
plus
de plus que
attach,
miste
que
la
lui
n'tait
c'tait
fiance
il
ait
lui
dbris de
dissolution de la
Bonpland
se faisait
en
la
les
d'avoir
s'tait
pas
mort,
il
disait
il
tait
le
honneur
et d'avoir
homme
la vie.
les
gots
pomail stk
ses
aux homme.-
thories gn-
raies
aux
15
esprits rigoureux et
un
dplorable
il
ddaign dans
tait
le sein
tat
mme
de
thousiaste
philosophe gnralisateur
de la matire mdicale;
mdecine
lui
thrapeutique et
la
formes;
sait-il,
il
Bichat avait
et svre,
de l'insuffisance de
mme
en
semblait rebutante:
pratique de
la
Il
la
diplus,
a
y
mme
le
juge-
Au
inn,
la plupart de
une
le
un
toire
les
des
au Jardin-des-
productions
le
ment
intelli-
rpervaste
ce
dans
trsors rassembls
choisir les
instinct
jeune Bon-
gente
nos
naturelles
la
toutes
les
d'objets
tant
de
spectacle
de
avant
indcis
longtemps
l'occuper
de
botanique
plus
particulire-
satisfaisant
mieux
il
suivit
gnement de
ces
illustres matres
passion scientifique
en
charme
fit le
que
l'ordre
domina
qui
avait tabli
dans
zoologie;
il
les
d'organisations, de
prsentaient
les
toute
gnie de Bulfon
le
et
sa
il
vie
et
admirait
de Daubenton
collections de gologie et de
immense
varit
sries
mais
incompltes,
lui
nom-
de vgtaux que
la
coordonnation de tant
mthode de Linn. Ce
n'avait t
le
en simplifiant
avait classs,
nant
le
la
et fixait
lui
inspira
L'tude
ds lors
les
assidue de la
gots simples
plus, en lui
apprenant
en
lui
en
lui le talent
la vie, la
botanique dveloppa
de l'observation.
consacrant l'tude de
les
nature
le
les
un fonds de connaissances
acquit bientt
la
de ses camarades.
celui
S'il
cine,
filiale
il
il
n'tait
Dsireux d'augmenter
sances, et pensant que
la
somme
les
de ses connais-
voyages pourraient
nouveaux
lui
faite
navale,
concours,
classe.
le
Envoy
fut attach
et
sur Rochefort;
les
obtint,
la suite
d'un brillant
chirurgien
de troisime
qu en
et fut
qualit d'aide-chirurgien
YAjax. Mais,
taient
y suivit pen-
grade de
il
cette poque,
que trs-rarement
les
ensuite embar-
sur le vaisseau
Bonpland, qui
dans
n'tait entr
satisfaire ses
la
donna donc
il
se trouvait
condamn;
Un
vnement inespr
position
indcise;
gouvernement
le
au
franais,
moment mme o
saient envahir
les
le
armes trangres
territoire,
avait
se dispo-
ordonn une
de
Panama
de
jusqu'au Rio
la Plata.
Cette expdition,
Baudin,
tait
compose
tait confie la
sit
avait
la
d'officiers
le
capitaine
de choix, parmi
lesquels
mission
commande par
l'un tait
Perse
dcrit,
et
de cette
vi-
les princi-
l'autre tait
tait, fut
il
M. Bon-
jug digne de
C'est
de vingt-neuf ans,
et
qui
avait
conu
CQQM&ti
lui lo
pour
Hum-
pour
se lier et
Ce
scientifique.
dentielle
que
le
fut
former
le
rapprochement dans
le
provi-
salon de
ris, l'autre
mdicales
s'taient
de
pris
passion
les avait
dit
le
mme
comme
des
gots de
les
activit.
de ses vux
pour
de
il
Ce
l'agitation et de la
sauvage, majestueuse et varie dans ses productions; c'tait l'espoir de rechercher quelques faits
utiles
vux
sous
la
zone
torride.
avait
monde.
vi-
du
Humboldt ne
ralogie;
Bonpland
20
l'poque de
ce fut
ses
relations avec
qu'il se livra
succs; mais
rit
dans
la
il
laissait
botanique, o
il
lieu,
ce qui dtermina le gouvernement franais retirer les fonds qui avaient t allous pour ce voyage
de dcouvertes
et
la
fortune
MM. Bonpland
l'amour de
et
C'tait
fait
satisfaire leur
du monde ou mal
ignore.
l'poque de l'expdition
d'Egypte. Les
la science
cherchrent d'autres
ils
et
comme mdecins
de
l'arme;
ils
faire ins-
arrivrent
Sans se
laisser
une nou-
mcomptes, Bonpland
se retourna vers
velle direction.
conjointement avec
Hum-
du consul de Sude, M.
Skjol-
Il
fit,
boldt, la connaissance
longtemps sur
avait rsid
comme
il
homme
facilits
la
pouvait pro-
il
compagnon de voyage
de
et
des
estimable
des recherches de
l'illustre
fontaines.
Mecque;
plerins de la
de
passer par
les faire
il
la
les
mme
voie
en Egypte. La
Alger
tait
les
derniers
Bonpland
et
plus grande
Humboldt
impatience
et
s'y
rendirent avec
avec
plus
la
la
grande
clrit; mais,
de
ils
vive attente,
tait le
seille
Ne
nom
avant
se
de
le
apprirent que
le
Jaramus
la frgate) n'arriverait
(c'-
pas Mar-
printemps.
sentant pas
le
courage de passer
l'hiver
de
l'ide
dans
toujours
persvrant
province,
et
en
se rendre sur les ctes d'Afrique,
ils
retinrent leur
faire
prt
ragusois,
btiment
petit
un
sur
passage
voile
tablis
le
gouverne-
en Barbarie,
leur
ils
ment de Tunis
faillit
que tous
et
Franais
les individus
venant
Ce
fut alors
qu'ils
Ils
ne
attendaient
mais
qu'ils devaient y
ils
semblaient entrevoir
acqurir (1).
particulirement un
savant
la gloire
Ce qui distingue
de gnie, a
dit
un
malgr
(1)
une source de
Longteni]
ens: presque
toutes les entreprises y furent inspires par la soif de l'or. Ce-
pendant
un magnifique thtre d'exploration pour un natu-ut y embrasser une grande partie des
c'est
:
Dj en 1781, un
de
la
homme
scientiGques de la contre
Commandant des
mme
les
il
tait
les
l'nergie de
me
c'est
et
une
son
poss
au contraire par
dveloppement.
comme
ambitions, et peut-tre
mme
cevantes
illusions
naire la jeunesse,
des expditions
obstacles op-
les
Anims par
par
les
les
plus nobles
scientifiques
besoin
le
de voir,
grand chez
tout brav
qu'ils eussent
logions
les
tropicales.
avec
le
>
'
'-
in-n
mondi
CHAPITRE
Nos deux
naturalistes
II
l'anne
passer
l'hiver
et
de
partirent
s'embarquer au printemps
royaume de Valence
et
la
ils
tra-
Catalogne
les
de
l'intention d'y
fin
la
de
l'ancienne
partir de ce
tacles
suscits
moment
par une
(4).
dfiance
traditionnelle.
les es-
dans
pes. Arrivs
une
les
aussi par le
de l'Espagne,
la capitale
distinction
ils
marque, non
prsenta S. M. C.
les
donna une
pour tous
lettre
il
leur
recommandation
circulaire de
les
gnoles du Nouveau-Monde.
Ce gnreux empressement
nouveau
la
condamn
ombrageuse de
un
fait
tout
L'isolement auquel
et jusqu'alors inou.
politique
trer
tait
mtropole
la
avait
permis de pn-
et les
nou-
velles inexactes
encore plus
la
curiosit.
qui avaient
suivi
les
rsultats des
la
Pendant
trois sicles
les
dcouverte de l'iYmrique,
nombreux
et
prilleux
voyages
ment tous
les
mme
pays o
les
les grossir
Espagnols
non
et les
seule-
Portugais
de
la
gouvernements
pays
comme
comme
explorateurs
mmes o
ils
les
s'efforc-
des usurpateurs
ils
chtiaient tous
coupables de
leur enle-
rserves.
donn
ces
gographie la
la
plus
vive
avaient
impulsion
command
sit.
par
lui
presque
Quelques relations en
petit
nombre, vagues,
drobe
et
documents que
sur
cet
la
les
dionale. Si parfois le
vaux gographiques,
ils
la
moindre indiscrtion
d compromettre
et
le salut
ils
hommes
plus
les
les
tablissements scientifiques
mirent en
se
rapport
sympathie
ils
Prou
plus de
le
royaux
les
de l'Espagne, ceux
distingus
qui,
avec
et
directeur des
muses
le
important sur
la flore
de l'Espagne.
arriv,
Madrid vers
la fin
royaume de Lon,
dirent la Corogne,
pour
l'le
de Cuba.
Un
ils
nos deux
du mois
la
vieille
la Galice, et se
devaient s'embarquer
en
profita
pour
ren-
prparer
il
convenablement
les
examina aussi
les
lui;
il
les
du nord-ouesl
grosses mers
jettent en
de
la
abondance
est construite
tour d'Hercule.
La corvette de guerre Pizarro, qui venait d'effectuer un voyage dans le Rio delaPlafa, appareilla
le
5 juin 1799
et
fit
et
et
de Humboldt une
une exploration
voile
juin,
faciliter
visite
16
le
MM. Bon-
au pic de Tnriffe
pour Cumana, o
verse heureuse, le
19
port de Santa-Cruz et
le
pland
le
il
arriva, aprs
juillet
une
il
fit
tra-
1799.
ralistes
scientifiques. Ils
visiter avec
dalousie, la
Carabes.
le
soin la Nouvelle-An-
Guyane espagnole
Tous
leurs expditions
les
faits
et les
Missions des
la
plus scrupuleuse.
la
date de
fatigues
c'est
et
un tmoignage
deux voyageurs
30
surmont,
dit-il,
les
faim,
dormant dans
les forts
en plein
air,
n'ayant
souffert
ments
et
pour sa
il
vie.
faire.
fut atteint de
me
que
vomisse-
firent craindre
Voyant
trouvant dans la
aucune amlioration,
ville
et
de Santo-Tomas, je
nous
le fis
ami
jouissant d'un
bon
air et d'une
temprature plus
que
le
changement de
la sant
de
mon ami
efficace
que
me
remde plus
se rtablit en
peu de jours.
jamais je n'eusse
et aussi bien
les
serpents et de tigres
pland a donn
les
et surtout
prils,
Bon-
bon
emes subir
Nous fmes
au milieu de ces
et de rsignation. Je
cur,
de
peupl de crocodiles,
dsert
le
le
avril
1800.
deux
tiers
bords de
les
la
rivire;
me
mon
pro-
le
courant
et
me
de dix lieues
les restes
la
plus
rs par des
animaux
froces.
Notre situation
tait
du bord de
la rivire,
codiles
qui
posant
mme
sortaient
entours
d'normes cro-
moiti de l'eau.
En
sup-
chapp
la
L'homme le
un chemin d'un
si
paisses et
absolument impossible
si
d'y pn-
si
travail
que quelques
livres et
des vivres.
barqus
et arrivs
prendre
le
repas,
obscure
travers les
la
Franois
et
saint
Roch
Nous
tions encore
et
songeaient l'avenir.
jour de repos
dans toute
esprits.
la tranquillit
mit
nature
la
ce fut aussi
un
calme
le
nos
C'est celte
mme
un des pisodes
se rapporte
les plus
le
et
littoral
de
l le
deux voya-
Puerto-Caballo,
dans
ses
Tableaux de
la
na-
le
les cataractes,
pures.
De retour Cumana,
les
ils
1800
ils
flotte
anglaise,
s'embarqurent pour
la
Ha-
la
(i)
A. de Humboldt,
Tubleuux Je
la
laissa
il
aux habitants
indien
leur
passage,
son
de
durables
des traces
quant
d'utiles
en leur donnant
pour
le
notamment
arts,
manipulation du sucre.
la
C'est de
une autre
la
Havane
(21 fvrier
lettre
mesure de
la rsolution
dploye par
la
deux voya-
les
a rencontres d'exercer
les vertus
que
reconnat
lui
sur
le fait et
compagnon Bonpland;
c'est
un digne
mement
pagnol
actif,
il
laborieux
il
mon
disciple de
il
est extr-
en un mot,
il
pos-
naturaliste
descriptions est
mme
nous
un grand
plaisir
un
mon
cher
Windeman, que
la
les
du
roi
Il
est vrai
que par
d'Espagne, grce
le roi et
la
bont parti-
la distinction
la reine,
et
dont
avec
les
et
coup
dans
les rivires,
mulets pour
la
bienveillance du roi
d'Espagne, ni notre escorte ne peuvent nous dfendre contre les dsagrments du climat et du
pays
ils
un botaniste.
Dans
la
Guyane, o
la crainte
des moustiques
d'crire
pendant
le
il
est
impos-
insectes.
le
ventre
les
l, si
on
sentir,
est
couche de
vert d'une
qui ne
trois
dans
le sable; ils
corps tant
la tte, le
ou quatre pouces
l'a
oucelui
fable.
la nuit
chantement survient.
Si l'on veut
mme
cas que
rendent
et
les her-
on se trouve dans
Sparrmann, Banks
amricain
examiner
et autres
le
natu-
de l'humidit du climat
trs-difficile
la
dessiccation
du
tiers
des feuilles.
de nos collec-
plantes.
Nous
les
de trbenthine
employions tous
et si
nous
les
nous restions
visiter,
les
Dorado
les
et
Guyane,
le
la pluie,
que
les bois,
aliments que
et la cbair
le riz, le
de quelques singes.
Les mains
et
la figure enfles
les frontires
Au
et des serpents.
si
grand
reste
de
la civilisation
pruvienne
Ce sont des
humains,
hospitaliers et
comme
les
ils
sont
naturels d'Ota-
hiti.
Dans quelques
parties de l'Amrique
il
du Sud, au
n'avait pntr
aucun autre
and'habitudes
Indiens
des
vu
avons
que nous
thropophages.
les
tropiques je
me trouve dans
meilleure
d'une
joui
jamais
n'ai
je
lment;
mon
brave
les
Je
d'Espagne.
dpart
mon
depuis
sant
l'humidit,
l'atmosphre,
de
variations
continuelles
la
chaleur
et
le
froid des
montagnes. La partie
38
comme
la
elle
partant de
Popayan
et
mesur, sous 1 de
lati-
est
un
objet secondaire de
observations
mon
astronomiques,
je
voyage.
suis
Pour mes
trs-souvent
comme
temps dans
les
villes
de
tte.
mon
aprs
un long jene
mire
fois
du pain,
Une
autre
Nou-
velle-Barcelone, j'ai
quantit.
la
je
retour au Rio
Negro,
mangeais pour
la
et j'en
pris
fois, je fus
pre-
En Alubuyo, o
pernicieuses,
Le rapport
ma
(1)
les
mme
voyageurs &
les
l'Institut national
de France porte
par
les
deux amis
en voici quelques
Depuis
puis
Citoyens,
extraits, les
le
le
quelle
cher des moyens pour vous faire parvenir des objets dignes
nal
d'tre conservs
dans
le
Muse
natio-
voyageurs
les
du Pichincha
et
du Chimborazo.
Accoutums des
privations
et
des revers
et
nous
moment pour
jamais....
obligent
nous
masses de por-
les
tropiques et la
les
nomen-
les objets
Voil
l'attention
et
des citoyens
Hay
Vauquelin
la
min-
font
Le vomissement noir
dans ce
moment de
avant
le
Peu avancs en
et
aux privations,
l'Asie
sances plus
comme un
dont
rve sduisant.
le
ils
arrivrent Quito
le
janvier 1802.
il
science
la
de
pionniers
intrpides
ces
de
La vue
le
Espagnol,
jeune
un
d'enthousiasme
enflamma
fils
Sylva Alygre.
du marquis
accepter
fallut
Il
plus
la
de
gnreuse,
plus
la
de
chez lui les soins
remirent
s'y
voyageurs
Les
hospitalit.
touchante
de leurs fatigues, et
blies,
le
jeune
quand
Sylva
par son
entran
Alygre,
les quitter, et
partirent
l'anne 1802,
au
firent
commencement de
de
juin
les
affrontrent
et
pnibles
plus
les marches les
d'abord
traversrent
Ils
imminents.
dangers les plus
les
du Rio-Bamba
ruines
villages engloutis,
le
pouvantable
de plusieurs autres
et
le
tremblement de
dont on
ait
terre le
entendu parler
dans ce pays.
Ils
visitrent
mridionale,
le
ensuite le Vsuve de
l'Amrique
redoutable Toungouragua,
et
par-
appel
point
au
efforts,
d'incroyables
vinrent, aprs
le
Nevado de Chimborazo.
Ils
pic
du
prsence
en
trouvaient
se
du Nouveau-Monde. A
redouble
cet
le
plus lev
ni le froid excessif, ni la
difficult
insuffisante, ni
de
le
le
glaces
sur les-
ternelles
rouler dans
les ferait
quand
tout
et
Ils
et
un moment
furent
les parties
et
le
plus
et s'y tablissenl
pniblement, 19,500 pieds ou 6,500 mtres audessus du niveau de la mer, 3,485 pieds au-dessus
du point auquel
avait
Condamine en 1745,
nul
homme
Ils
les
ne
le
clbre
encore lev.
La
s'tait
pu monter
Alpe inabordable
les
ils
constatrent
dominait encore
l'ac-
que
de
Au
la
point o
taient tablis,
ils
moiti de sa
l'air
avait
perdu
poumons
pour retenir
la vitalit
prte s'chapper, et
aux limites de
la terre
et
du
sentaient
se
ciel,
Ils
per-
plus rigoureuse
la
exactitude.
voyageurs
les
comme
celle
23 juin 1802
le
sans interruption
montagnes,
ces
les
les
dtours et tous
et l'impatience
le
la
les
recoins de
de repatre enfin
mer
Nous pmes
tait
augmente
croire,
si
sou-
en traver-
admi-
vent prouves
sant
(1)
que gotrent
et qui a
avaient
l'attente,
mal assurs de
la
route,
moments,
la
nouvelles
hauteurs
surgissaient
devant
aprs de
nous
et
semblaient prendre
plaisir
Nous atteignmes
zon
de l'Alto de Guangamarca
alors la vote
le
du
ciel si
se rassrna subi-
ouest dissipa
les
brouillards,
et
profond
l'azur
Tout
effils.
qui
le
s'tend
de 42 14 pieds;
il
semblait que
et
pour
la
la
la
fois
de Moli-
Nous voyions
cte de Truxillo.
premire
et
enfin
la
rayonner prs du
et s'levait
ils
velle
se sparrent
se rendirent
et
la
nou-
arrivrent Mexico au
ainsi pass tout
vail et
mois
d'avril
1803, ayant
de fatigue.
tra-
sous tous
raux, visita,
non
rapports physiques
les
loin de Mexico,
pays,
et
mo-
un arbre fameux,
conserv dans
moins rare
Nouveau-Monde;
le
ailleurs
on en
cultive
soit
mme
quelques
le
tronc de Mexico,
44
pieds.
cir-
les sens et
tous
les faits
de
la
nature phy-
revinrent
Humboldt
et
Bonpland
morale,
sique et
la
cette ville
septentriol'Amrique
visitrent
et
Philadelphie,
la
nade
rgnes
trois
les
partout
nale, explorant
ture, les
hommes
avec admiration,
et les cieux,
et
partout accueillis
Washington honors de
le
la
prsident Jeffer-
son.
Enfin, le 9
la
cinq
de
continuel
voyage
un
France, aprs
__ 46
Bonpland s'em-
et
1804,
3 aot
le
arrivrent Bordeaux.
ils
Quiconque voudra
raire et connatre
en
les
dans leur
suivre
el
y lira
il
itin-
devra
leurs droits
cieux,
voyaient par
ils
eux-mmes
et voyaient tou-
de pr-
jugs,
ils
vrit.
murs
et
la
)a
peinture des
et
une
vrit et
rien
laiss ajouter
compos avec
de Humboldt
MM. Bonpland
Qui
serait
mme
et
capable de s'lever
dans
occup
Livrs
la tche
la
la
science de la na-
l'esprit
d'examiner
et
ils
achevrent
de dcrire mille
faits
historiques, d-
gie,
ne
fut oubli,
travaux.
A Bonpland incomba
pour laquelle
il
le
avait tant
soin de
de got
la
botanique,
et qu'il avait le
but par
si
le seul
nouvelle.
La plus grande
si
varie et
plus
les
qu'il
rentes.
Il
ne
suffisait
qui exigeait,
consomm,
serviteur zl de la nature.
:il
fal-
ingrat et pnible
ainsi
diff-
Humboldt
les
la
patience d'un
Bonpland
matriaux
et les
fournissait
exemples
nature dont
faits
il
tait
48
des mrites ne se
La rcompense de
pas at-
fit
allaient
les
contres quinoxiales.
Jamais
n'obtint
publication
prompt, plus
brillant,
un
moins contest
succs
plus
elle valut
et
une
clbrit
d'autant
dans
le public.
les
les classes
esprits
plus
les
trangers aux
et des
coutumes que
la descrip-
les
peuples
Monde.
Ce
travail laissait
mme
lui
tous ceux
sujet
it
mit
et les
qu'en
la
effet
il
a rendu leur
postrit,
en
nom recommandable
dcouvrant tout
un monde
nouveau de merveilles
naturelles. L'histoire de
la
sur un
si
paisses tnbres.
Au
commencement du XIX
e sicle, les
l'histoire
pacifiques an-
le
la
rvolu-
du Nouveau-Monde,
natu-
ps tous
qu'elles
les esprits
philosophiques, et l'horizon
Pour dterminer
les
les sciences
animaux,
les
plantes,
les
humaines,
phnomnes du
vit,
en un temps aussi
humaines prendre un
tel
accroissement, aucune poque l'esprit d'investigation ne s'est dvelopp dans toutes les directions
les
se sont ouvertes
comme
les
les trois
et
immense ont
ra-
d'poque en
ment
flambeau de
le
la vie.
public; au contraire,
il
fut
et de
mis
imprim
la
Bonpland
porte du
in-folio et in-
tel,
n'tait
possible
un luxe
que
les
premire dition
cilement
(1)
lors-
ler' leur
faire
que
qu'ils se
qu'ils
dcidrent en
(1).
uvre propre
vingt volumes
du
prix de
500
francs chacun.
Il
a encore second
M. delumboldtdans toutes
la moiti
et
plus la botanique.
du
on
travail doit
La preuve ho-
que de Rome, o
Lussac,
Humboldt
Nous ne
tait
il
all
crivait
Bonpland
manuscrits.
11
n'y a
qui.
vous qui
lisez
bien ce que
je griffonne.,.
j'crivis
Vous
"VYildenow
chose qui
me
ferait,
vous
qu'il
beaucoup de
ddit
un genre,
plaisir...
Gomment
Six ans
Hu
s'taient couls
collections
l'a
aucun
de tout genre,
en
Utils
nouveaux ou ncuvelleiufiil
en obser-
v-Vitis,
cieux et en
crits
les*
deux
rendu Paris.
s'tait aussitt
le
repos dont
Au
il
il
au
sement
chercher
lieu d'y
s'occupa surles
immenses
Musum
d'histoire naturelle.
Ce dsintres-
pensum
lai
au public
le fruit
la publi-
L'uvre
fut
admiration par
accueillie
le
monde
avec reconnaissance
savant,
et
sur
toutes
les
et
minents de
Thnard.
de Bonpland avec
la
France
les
savants
Gay-Lussac, Arago
Au
retour de ce
long et intressant
voyage,
une
elle
son
par
de
les faire
semer dans
les serres
de
Un
la
Malmai-
choix clair
le palais
sciences,
et
guait des
passionne pour
sommes
file
lit
botanique, prodi-
la
les
del
plus somptueuses
nommer B.mpland
intendant de
probelles
plus
des
milieu
au
Alors,
domaines.
ses
sis,
la nature,
ductions de
rares, entour
du
les
parties
toutes
de
ileurs
brillantes
plus
des
globe, Bonpland, au comble de ses vux, ordon-
tout avec
nait et dirigeait
lui,
monde
matre du
venait
moments de
liercher
<
repos,
le
un dlassement?
bonheur
auxquelles
il
l'Impratrice
d'initier
tait
avait
lui-mme consacr sa
amnit
ment
noms
vulgaires,
elle se plaisait
Eh
bien
la
c'tait
nu /Jura
le
nom
non
ses progrs
Doue
elle
vie.
et
tudes
non par
aux
de Bonpland.
donn
rette
Bonpland
la cour,
comme
et d'intrt
ne manquaient
il
et
le
reproche de pro-
Par
exemple,
pargn.
pas
t
lui
a
ne
qui
digalit
la
nombreuse:
il
ment,
une
taire
fallait,
peu
Bonpland
la vit ainsi
mois,
sur
la
plusieurs
pendant
aourris
projets
des
seule observation que la dpense serait excessive;
c'est ainsi qu'elle
taire lever
Aimant
se priva
du
Navarre.
les (leurs
lui
fouren
tout
temps,
en
pussent,
qui
serres
des
charmant
et
Le parc de
Malmais n
des
par
retenues
taient
qu'elles
tantes
la
lits
les
de glaise. Mais
lion
pour toutes
aux rceptions
et
aux
les
personnes admises,
magnifiques;
respirait
la s-
M. Bonpland aimait
voyages qu'il avait
rappeler deux
faits,
ratrice, Berlin et
charmants
Vienne.
Ces promenades
et
quelques curiosits
Dans
la capitale
de
la
son frre, qui l'appelait de ses plus pressantes instances; nous avons
fidentielle
comme
de Humboldt
preuve une
M. linnpland iutnidant du
Ce
<r
lu
sais,
mon
ch
lettre
th\
:O sculcriibi-o
IK|n
con-
sa rdaction pour
lui
mots
termine en ces
il
cher Bonpland. Je
te
verrons bientt
un peu pour
faire ce
que je
baron Alexandre
guide Bonpland;
il
m'aimes encore
tu
si
te prie.
HUMBOLDT.
Le
mon
dans un mois
et je saurai
ici,
Humboldt
de
en
l'accueillit
et
de
servit
frre, le pr-
aux nombreux
savants
le
la
roi et la reine, et
Il
prince et
la
On
se rappelle
le ta-
me
bleau trs-connu de Steuben, qui reprsente M
princesse d'Hatzfeld jetant au feu
le faire
mort,
et
de
lui
une
tait rest
aprs
le
la
lettre auto-
condamner
la
gnrosit
lettre, le prince,
qui
de sa composition,
Bonpland
particulier s'entretenir
qu'elle
souassez
dn
avait
y
admiration
emporta un
choix
j'prouvais,
vraiment un
le
rares,
et
offert
Quel
palais
lieu
dont
il
par
la
plaisir
dans cette
dnant
enchanteur, je
tomber en abondance
vitres, tandis
une bonne
lui,
lorsque
disait-il,
voyais la neige
par
fait
M. l'Impratrice.
princesse S.
il
habitait,
fermait
aux
avec
rappelait
et se
dernires
trouvait
un charme tout
annes
vent,
etc., etc.
et s'attacher
table couverte de
assis
de
tels
poque fortune,
j'ai
fut gale-
aussi bien
que
il
les
rcolte,
trs -flatt
avait t
mis
lui
fait,
et
de
l'accueil
et
amateurs;
abondante
aimable qui
lui
rendre plus
facile
l*un
mnplissement de
la suite
il
avait t reu.
chaque partie de
botanique,
le
mrite et
rent Bonpland.
11
la
ne
tarissait
savants par
la capitale
de l'Au-
la gologie, la
dont
hommes
Dans
la
il
mtallurgie; la statis-
cultive par
un
homme
s'y
l'Empereur, qui a
une publication
et
fort intressante.
il
si
abondamment
preuve, aussi
four-
dont
il
avait
confiance de l'Impratrice au
fut
appel par
spectacle de ses
Josphine
mme dire
donc sans
tait fort
ne put
elle
avait consacr
le liaient
premiers
la
compagne de
sa gloire et de ses
un jour des
Dpouille en
triomphes.
les liens
comme
porte
lontairement;
entendit
elle
si elle
mme
et abdiqu vo-
avec srnit
pour consentir au
dsintressement
assez
assurait jamais le
lui
Aprs avoir
tretenir quelquefois.
Ce
n'est
pas
jour-l
m'afflige, dit-elle, ce
mais
c'est la
aim dans
ma
perle
la
vie, et
le voir,
que
je
tel
bonheur
de
l'en-
de
la
couronne qui
mme,
Bonpland;
l'homme que
perte de
d'amour
pensa qu'un
sacrifice; elle
le
j'ai
plus
le
qu'au tombeau.
Bonpland,
les
tremblante d'motion
Aim
scne,
triste
et
la
voix
de l'Impratrice.
Depuis
la
le
Malmaison;
elle y avait
un
uniquement
tat et y tenait
une
tait
mme
la
qu'on
n'y
rim dos
ivlriii'il
de
lois
l'tiquette,
parce que,
disait-il,
le
plein
palais
de
Malmaison
la
lui
tait
du souvenir de sentiments
cause de
de Paris
des Tuileries
la
proximit
tait
Napolon
toucht
son cabinet
un
reau et marque
lecture;
la
livre d'histoire
la
page o
il
il
suspendu
s'tait
sa
servi;
les siges.
et
se
mme
offrir
de son bonheur;
Napolon
et
de
L'Empereur
Impratrice
fusa et
tait
la
voulu
moyens de
les
lui
plaire
rendre heureux.
mener
dispos
Malmaison
fondit en larmes;
Josphine, que
tablir
le
elle aurait
celle-ci
la
nouvelle
Marie-Louise
elle
s'y re-
tait si jalouse
de
s'-
au chteau de Navarre.
Quelque temps
aprs
le
divorce,
Napolon ht
prvenir Josphine
celui
d'elle
lendemain.
le
malgr
qui,
affections,
cette pauvre
cur de
femme
son
des motions
se passa entre
employ
fut
l'Empereur
de
l'arrive
et
nouvelle
la
cette entrevue le caractre d'un vne-
donner
ment mmorable; on
fit
Ce qui proccupa
le plus
Demain,
dit-elle
Que
tends l'Empereur.
Bonpland,
moi
du
j'at-
palais
sous
mes
pas.
oublia ses
Pendant
elle
fut toute
au
causa avec
lui
facile
comprendre,
le pristyle
du
palais et
que Napolon
avait
elle
sa nouvelle pouse.
runies
les
riches
se retirer de la
Malmai-
collections de plantes
Bonplantl dans
ses magnifiques
jardins d'hiver.
Il
ne
mnagea pas
lui
et
le
les ('loges,
flicitant
encourag,
tation. Si bien
le naturaliste
entreprit
et
de Paris;
par
il
tait
les
de
L'abdication
brisa le
l'Empereur
n'y avait
Au
hommes,
gouvernement, en
cates la
qu'il
aucun change-
mmes
affirmer
rien d'goste
ment.
Fontainebleau
les
France,
les
vainqueurs
eux-
le
de Priisse,
les
ambassadeurs
hommages dans
et les
lui
le
gnraux
prsenter leurs
maison.
veillait
sur sa personne
et ses proprits;
les
Ce
Bonpland, devenu
ma
un jour
place, disait-elle
le
le faire?
je
vou-
supporter
Jamais je
n'ai
J'ai
pu
qu'il
me
heureux; aujourd'hui
vait
effet, le
coup mortel
tait port
est
qu'il
En
lui,
rien
lui
ne pou-
vivait
les soins
mmes que
lui
et
phine
tait
hors
d'tat
de
soutenir
les
assauts
grave
elle se
de
termina
trois jours,
la
la victime.
et,
aimait
elle
mort,
tait
elle
quoiqu'il ne ft pas
lui
demander son
son mdecin,
La
avis.
de sa
veille
dsespr;
tourna aussitt
elle se
dans
et
demeura
les
Horeau, Bourdois de
Laserre,
la
Motte. L'empe-
lui-mme de frquentes
tait
Il
dans
expira, le
le
visites
parc de
et
la
l'illustre
Malmaison
les
prononcer par
a L'le
ne
d'Elbe Napolon
vivait
qu'en
lui
il
malade.
lorsqu'elle
intervalle et
!...
lit
il
fidles.
lui
enten-
Depuis longtemps
elle
le sol
de
un mois aprs
la
France.
me
la
|..riuiii'
brise,
il
versa
mais sur
la
mort prmature de
encoura-
suffrages.
vait
il
montrait ses
que l'Impratrice
Avec Josphine,
vie
la
tion
dcadence
le fruit
de dpenses
En
Malmaison perdit
!;
fut aussi
l'clat et la
prompte que
la cra-
Bonpland eut
yeux
avait
lui
le regret
sous ses
de travaux multiplis.
et
les
fltrir
quelques mois,
naissable
de voir se
parc
le
tait
devenu mcon-
y admirait
la
place d'un
les
lants massifs
mauvaises herbes
de
Heurs, du
au
chiendent,
de hautes
Dj
le
de Josphine
moment de son
le
les
excuteurs testamen-
dterminrent presser
le
le
il
programme
les
re,
Il
faire
botanique surtout
combler.
beaucoup
il
il
lui
pa-
pour remsentait
que
offrait
beaucoup de lacunes
voulait, disait-il,
M. Rivadavia, qui
le
Rio de
la Plata, et
iijuvs
yres
de 1816.
la fin
Buenos-Ayres
en son pouvoir
rite qu'il
confidentiel
du gouvernement de
cherchait par
il
envoy en
tait
engager tous
tous les
moyens
hommes
de m-
les
Buenos-Ayres;
il
un Eldorado,, o
un
Buenos-'
arriva
il
devaient trouver
comme
fortune et
la
milieu
du
dsordre
C'est ainsi
MM. Mora
des
qu'il sduisit
de Angelis.
et
convulsions
politiques.
La dception pour
ces
demanda au
la
travail les
ne se
moyens de
vivre;
honoraires;
il
Bonpland
ralisa.
faire
il
exera
payer ses
jusqu'au
se
il
fit
mme
moment o
il
se
des Missions.
se
instituteur. C'tait
un
l'un
fit
homme
imprimeur
publiciste,
fils
rudit
du
roi
il
avait t
de Naples,
Joachim Murt,
Caroline
lorsqu'elle dut
rit.
accompagn
et avait
Rien ne
abandonner son
M.
S.
Naples Triesle,
palais et son auto-
lui russit.
homme
trs-distin-
Varea (Juan
pour
le Chili,
a jou
et
il
aprs
journal la
CJiroi'iiijn^
la
livres
le
avec-
roino
la
comme
Cruz
et
passa au Prou
un
rle
Florencio),
et
important
il
partit
rentra en Espagne,
comme
publicisic
sduisit
son pays
par des
thories
euro-
rformes
taient
prmatures;
le
novateur
riiez
un peu-
tait
dur dans
le
tait
commandement,
la
rsulta
que
le
gouvernement du prsident
n'eut
pas de dure,
qu'il fut la
le
le
la
Notre
illustre
naturaliste se
trouvait
donc de
ses
premiers travaux
fut
et
d'hommes
relard,
il
se
mit parcourir
livrer l'tude
faire
distingus et
de
la
la
botanique
intelligents.
il
qu'il
Sans
province pour se
mais
il
ne put
le
trs-troit. L'agitation r-
Bonpland
dbut
les
arrivait
mme
dans
le
bassin de
la
par
la
la
man,
Plata,
avait
des ennemis
sollicite
sduction du climat.
En 1817, l'indpendance
de
Plata au
proclame par
des provinces du
le
congrs de Tucu-
Rio
combattre.
et
Artigas (!)
maintenait dans
la
qui
se propageait aussi
de l'Entre-Rios
provinces
et
de
dans
Corrientes;
le
dictateur
le
Paraguay
et
avec l'tranger
empchait
communication
pour
toute
de
l'indpendance
assur
encore
vait pas
lombie
haut
enfin, le
maintenus sous
la
le
Co-
occupaient
armes
et
la
les
les
parvolcan;
un
sur
marchait
on
colonies. Partout
l'immense
sur
voyager
danger
avait
tout il y
et
d'abord
accepta
Buenos-Ayres,
oblig de sjourner
l'offre
que
lui fit le
gouvernement de
L'histoire
ne peut
la chaire
de
mdecine; mais,
heureux Kspaiiimls
son
donner
s'vertuent
gouvernements
n vain que les
V,^uaro:i.
du
bords
aux
frontire,
m sur la
vil! -v
t
mme
place
chonher
faire oubli
abandonna
il
un tablissement agricole
Parana;
tude,
il
le
le territoire
trouvait
calme
et
la
et conti-
province de
Meuves de l'Uruguay et du
au milieu de ce dsert
le
recueillement,
la
seuls
soli-
objets
de ses dsirs.
Ce
les
d'une
ambition
que
poque que
d'A. de
Je profite,
mon
vie, et te
de
touffe. C'est
ami, qui
le
toujours
rcit dtaill
cher et excellent
donner de
renouveler l'expression
te
tait
de contenir
de M. Thonnin pour
de
vieil
affectueux
l'intrt
chute
Humboldt son
prsent son
de plus
se
la
<}>
affectueux attachement,
tant et
mme
cette
semaine par
Vismes.. Hlas!
.
autour de moi,
des lettres de
de M. Charles de
seul
une simple
mot de
dj
crit
t'ai
toi,
ta situation et
la voie
.le
lettre
je
et
moi,
eu que
n'ai
M. Alvarez.
C'tait
ce qui m'intresse
si
mon
che,
nonce
si
excellent
mme
mais
charger de
unique
cette lettre
as crit d autres.
tes lettres.
la lettre
des sciences
m en
me vient
c'est
pas avoir de
ami
que tu
L'ide ne
blier;
un repro-
de ta nomination
comme
correspondant.
l'Acadmie
cette
norme
emport ds
M. Smith, ce qui
le
acadmiciens.
l'Ianil,
Tu
si
cause de la
importante pour
les vieux
je
crois
soutenu
plus
Arago,
quarante.
dans
cette
Thnard,
Gay,
lutte
honorable sont
MM. Laplace,
penchaient, comme tou-
Chaptal,
M. Smith. M. Laplace
jours, pour
le
a parl de ton
te parle
ce n'est pas
un
comme
bonheur
toi le
pair.
;
Je
te
conjure,
mon
Nova gnera,
et
les
mme
contre
manquent
et
ta
mon
les enverrais
Tu peux
adresser
frre, ministre
de
mon
mon souvenir
madame B... Kunth me charge
pour toi. Je te renouvelle ma ten-
mes
respects
de mille choses
dre amiti.
A. de IIumboldt.
des excursions
faisait
donna
commencements
Bonpland
tait dj
difficults qui
trs - pnibles
parvenu vaincre
les
mais
premires
nature, quand
celte
turent
le
caractre
ombrageux du
s'-
les
de quatre-vingt-quatre
ans
un espion
et
pour
que pouvait
vit
dans
le
naturaliste
il
lui
le
le
surveiller; de plus,
commerce du Paraguay
occasionner
la culture
le tort
de l'herbe
mune
(i)
il
(1).
com-
l'ta-
il
blissement
du colon
76
franais
ft
M. Rcugger, qui
vit
Francia
le
28 dcembre 1821,
Le dictateur me
dit
dictateur (1):
le
que M. Bonpland
tait
son
rests
dans
1rs
vis--vis
d'Ytapua, afin de
me
faire
de sa
propre main. Je
n'ai
pu
taient
souffrir
nous appartiennent;
tort
pour
le
il
qui
commerce du Paraguay
Je cher-
Enfin,
j'ai
trouv parmi
les
papiers de M.
Bon-
pland deux
lettres, l'une
commande
lieutenant Garcia,
qui
dmontr ce que
nais dj,
pour
faciliter
mauvaise
la
condrie souponneuse,
de
la ralit, telle
il
que
la
je
n'tait
roman de
ce
le
foi
Baxada;
soupon-
form que
Paraguay.
et
d'une hypo-
de Bonpland l'ont
les rcits
Bonpland
crire
Francia
pour
Paraguay
Argentine,
mme
et
de
;i
Il
et rvait
qu'il
et la
occupait un
Rpublique
lui
pour
lui dire
allait
la
culture de la yerba
souvent se promener
du Parana;
l,
il
s'asseyait
pounait
rhidiiMi'ii
i.'ii
taire sortir,
crant par
qui n'existent
de
l't
de 1821,
rveries,
il
en
!
qu'il tait
fut tir
par
de
il
Une aprs-midi
la
mme
le laisser s'loigner,
il
Bonpland
l'imprudence
eut
hommes
le
canot changeant de
que
ce
l'on voulait, ce
que
L'officier s'adressant
ce qu'il dsirait
connaissait
s'il
du
demander
l'on souhaitait.
M. Bonpland,
notre compatriote
lui
demanda
demanda
lui
au Paraguay
et
L'officier rpondit
il
lui
tait
apporterait la rponse;
un
vendredi,
tait -il
sur
mont par
canot,
Bonpland
et
Le
jour venu,
d'un domestique.
bord du
le
le
de son majordome
le
le
Parana,
mme
dictateur
qu'il
officier,
suprme vous
c'-
suivi
peine
vit
venir
qui cria
fait
dire de
majordome
et
un pro-
79
la
la
menace contenue
ne prit
l'officier,
comme
au-
une
voy de Francia.
du
en-
soldats
rtablissement
,!
occup
tait
soi-
les cris
fut
et les
la
avantages
auprs de
tie
de ses serviteurs,
et
emmenaient
un grand sang
donn
l'ordre de n'opposer
moins bless
la
aucune
tte
il
fut entran
comme un
rsistance,
d'un coup de
froid
du
dictateur,
enfin,
et
il
con-
fut in-
manquer de
Un
trait
signaler
/attention,
que
c'est
mme, ne songea
le
tout le long
panser et soigner
de
la
route qu'
Aprs
et sa proprit.
le
M.
Roguin, ngociant de
intime de Bonpland
de
la
manire suivante
Buenos-Ayres, ami
me
pressait de
prendre un intrt dans son tablissement agricole; j'hsitai, je lui rpondais d'une
sive
tion
je n'avais
promettre de m'associer
de fonds,
que
j'y
travail qui
me dcider.
j'avais
use
moment de
lui
ma
par
succursale de
au
lui, soit
finis
lui
soit
manire va-
le territoire
l'invasion
missaires de Francia.
de Santa-Anna par
les
buf
gnes de quelques
accompa-
elles taient
hommes
qui
arrivaient gale-
ses
sieurs fois de
ne purent
serviteurs.
la rivire,
nous
pied;
c'tait
pour
signaux auxquels
nous
les
ils
la traverser.
Le lendemain,
hommes
s'approchrent plu-
Ils
ils
le
Nous
leur
fmes des
et
peu aprs,
rpondirent;
vmes se jeter
la
plusieurs
apermes
nage; quand
ils
furent
l'ta-
qu'ils
racontrent
nous
Ils
Bonpland.
blissement de
dont
massacre
au
miraculeusement
avaient chapp
avaient gagn
t victimes
se
Leur
jours.
plusieurs
depuis
racines
nourrissant de
rpafois
une
forces
leurs
et
narration termine,
res,
je
accompagnant
les
nouvelle du
la
et
pro-
la
dsastre
calamit
En
publique.
une
la
vie nouvelle
merce y avaient
pris
depuis
effet,
un
l'arrive
province de Corrientes
;
la culture et le
essor,
une
activit
habitants
parce
avaient
qu'ils faisaient
varis et lucratifs.
>
de
afflu
avec
comqu'on
aussi,"
enthousiasme,
Le dictateur Francia, sans ddommager Bonpland des pertes essuyes lors de son enlvement
de Santa-Anna, lui avait assign pour demeure, sur
le territoire
formait
le
et
qui
Bonpland
suffisaient
d'ailleurs
saire
petit
Santa-Rosa.
s'y livra
peine
le
faire vivre;
il
un Europen.
celle des
Toujours infatigable,
Indiens, car
Il
manquait
si
nces-
lui tait
dfendu d'crire
si
strictement
il
quitta
le
Paraguay,
il
de sa langue maternelle.
Priv de la libert, dpouill de ses biens, dnu
de moyens d'existence,
condamn
et
silence,
mme
de splendeur
et
l'tude
du
Il
courage de
comparait
Il
la
les
rire
jours
cour de l'imp-
dnment
et sa solitude
le
vert
le
de luxe passs
sous
tout fait au
la
il
se
nature
se jeta
un
tait
lui
mit observer
espace qui
petit
il
les
productions naturelles
tait
lui
raconter
les
occupations
mille
qui
lui-mme
l'aidrent
de sa captivit;
c'est
au
J'ai
que peut
men,
la
lieu
disait-il,
passer un
de
une
homme
la rebuter.
vie aussi
heureuse
moyen
aimer
d'existence
de
;
la
mes
et ses
me servait de
me firent bientt
mdecine
services
comme un
crole, d'une
le
courage
chemise flottante
visiter leurs
et la sant.
et
malades, leur
moi tant
les
mthodes perfectionnes
La mdecine me
l'Europe.
et plus rationnelles
conduisit la
mdicaments;
des sirops;
j'allai
mme
je
de
pharma-
composai
et
jusqu' confec-
quand
du lieu de
ma
arriv
une chambre et j'y talais ma marchandise. J'tablis de mme une fabrique d'eau-deun
atelier
de
encore
j'eus
enfin,
liqueurs
de
vie et
ville,
je louais
de
mon
me
donner
aller,
sans en
deux jours
et
disait
il
rencontr
compagnon bien-aim
ressource de
tout
fait
cer-
la fortune,
pendant que
en pleine barbarie,
A. de Humboldt, au comble de
du
j'avais t
si
et
la faveur,
le
baron
ami intime
roi
Russie, aprs
avoir
figur en
4818 au congru
de
l'lire
pour prsident.
La main de
Jer
du dictateur suprme
retint le
de
lui
procurer
Enferm comme
kilomtres,
du cur
les plaisirs
il
tait
et
de
l'esprit.
mirable, et ne
demanda jamais
il
se fatigua
de
le
harceler et de
il
le
tour-
ne s'adoucit jamais.
prme
c'tait le
dernier
adopt.
que Francia
titre
loi
de
Providence,
la
matres,
les
avait
mme
les
la
plus
nvralgie
bituelle
en une vritable
fois
souffrait,
trois
rclamer
les soins
capitale
fit
et
partir
de Bonpland
pendant
La terreur
que
et fit
et
franais qui
l'amener
trois fois
su,
par
le
suprme
capitaine
d'un
il
la
r-
tait
navire
raguay, o
en
qu'inspirait le dictateur
j'ai
qu'il
un courrier pour
du Paraguay, Assomption;
voqua l'ordre
telle
il
folie
il
du Pa-
pendant
Buenos-Ayres,
retour
son
jours
de
premiers
les
resprofond
plus
le
qu'avec
matre
du
parlait
ne
avait
il
chapeau,
son
de
coiff
tait
lorsqu'il
pect ;
grand soin de
l'ter et regardait
la
autour de
lui
avec
moindre question.
comanifestations
ces
de
peu
peu
relcha
se
miques,
et,
la
fin,
il
Il
ne
lui
par-
donnait pas
genoux,
fut
il
le
d'avoir
contraint de
moment o
se jeter
le
dictateur passait
allait se
promener,
et
avait t dcrt
verait sur
matre
le
les bras
Bonpland,
mme
il
un
du dicta-
teur.
noncer soudain
nom
le
rire
une expression
de pro-
suffisait
il
gardait
d'effroi, et
alors
s'il
il
se levait
finissait
par
bout des
lvres.
Francia contre
Il
les
ne voulait pas,
il
n'ignorait pas
Longchamp,
lors
irriter
brageux
disait-il,
les
que l'om-
amrement de
l'ou-
docteurs Rengger et
Quelle
hommes que
j'ai
lires !*
11
deux voyageurs ne
re-
il
permis
leur avait
d'aller
dans
la
Ne
avoir
les
une grande
le
faveur.
mme
Paraguay une
collection importante
emprisonns, ni
ni
Du
riers,
reste,
au rebours de
aventu-
la plupart des
second Napolon,
se
la dis-
lui
et
il
ne demandait qu'
Le
de
la
fils
province de Gorrientes
motu proprio,
l'agent officieux
envoyait les
objets,
qu'il croyait
pouvoir
sait
comme
inconnu; en voici
les
lui
s'tait
fait,
de son
du dictateur
marchandises,
convenir
les
il
lui
livres'
n'crivant
jamais,
et,
les
factures
reues,
n'en-
voyant en retour,
pour en acquitter
montant,
le
Dans
l'un
des envois
un exemplaire du
au Suprme se trouva
bel atlas de
connu sous
Cases,
faits
nom
le
M.
le
comte de Las
de Le Sage, mais un
guay, on annonait
t envoy en
tugal
par
afin d'ouvrir
marge
que
le
le
dictateur
et
avait
en Por-
suprme du Paraguay,
si
lieu
d'tre
flatt
bless, qu'il se
que patraiia
l'atlas
temps
raison de ce renvoi.
son
de ce
men-
borna crire en
quel conte
renvoya
la
marquis Guarani
en Espagne
Europe
mes. Francia, au
songe, en fut
Para-
le
puis
il
long-
Paraguay
exil; ce fui
lorsqu'il
d'Orbigny,
qui
avait
entrepris
l'exploration
de
la
mer, La Rochelle,
les
bords
comme M. Bonpland;
duclions marines
hommes
visit le
suivi le
Il
Parana
gagn
avait
et
le
remont ce
Rio de
la
Plala,
fleuve.
rives
les
les
du
pampas
pour
les agriculteurs,
les
C'est de ce voyage
nombre immense
riaux qu'il mit
d'tres
treize
nouveaux, et
les
mat-
la
vie
(Paris,
intime chez
1834-1847).
les
peuplades
plus neuve
du beau
L'enlvement de Bonpland
telle
s'tait
avant que
la
d'une anne
Ds qu'on
l'apprit,
il
monde
s'leva de tout le
sa-
ce
si
prisonnier dans
un pays o
est ais
si
rares et
en-
la civilisation est
communi-
si difficiles ?
de concevoir, d'aprs
le
caractre bien
un
ami, presque
infortune eut
le
frre.
Ds qu'elle
du naturaliste
Humboldt
Francia, en
lui
les
gou-
du nouveau monde en
et
franais.
intressa
Humboldt
connue, cette
vernements de l'ancien
faveur
fut
cette
tait
tait
alors
le
savant
employ auprs
ministre de l'intrieur.
lui-mme une
envoyant
affaire
les
lettre
au dictateur
ouvrages que
lui et
Pour arracher Bonpland du Paraguay, M. Grandsire, qui l'avait connu Buenos-Ayres, voulut
y
pntrer par la province de Corrientes
mauvaise
teur.
M.
c'tait
par
une
le dicta-
tait
l'intermdiaire
il
il
gouverneur brsilien,
MM.
Curitiba, Grandsire
Bonpland,
le
de Humboldt
et
Bonpland.
Pendant l'espace de
livrer
fut
trois
semaines, Itapua
et
fit
grand-seigneur du Paraguay,
le
Le
docteur Francia,
trmement
actif,
peu confiant
et trs-irritable,
n'tait alors
em-
du
Brsil,
que
l'on
pou-
de
lui et
ses
qui
le visitait
tous
il
augmentait son
herbier.
aussi
s'employa
anglais
gouvernement
Le
tirer
les autres,
que Canning
avait
M. Parish, charg
de
la
En
il
eut les
malgr toutes
faites
les
mmes
instances
par l'intermdiaire
d'affaires
de
d'Angleterre auprs
Rpublique de Buenos-Ayres.
vain l'empereur
du
Brsil,
don Pedro I,
avait
fait les
de
la
par Grandsire. Ces dmarches ne servirent qu' rendre plus troite la surveillance
dont
l'Institut
Bonpland
intrt
si
tait l'objet
vif et
si
un
homme
qui veillait un
gnral ne pouvait
manquer
d'tre dangereux.
et
nombreuses
par
sollicitations
auprs de
sur les
les
faites
le
projet de
La mfiance de
tait alors
son com-
l'irriter
encore plus.
tait
un ami de Bolivar:
Quand
racas.
sa famille, alors
Humboldt
les avait
l'avait
il
que
amens Gar-
vait
longtemps;
tait parti
ses
lui,
c'tait
pour
Paris
de
la
Bolivar
avait rsid
.y
maison de Bonpland
aller briser le
l'a-
qu'il
comment
grande dtermination
tout
imprvue chez un
fait
semblait
comme une
Homme
inspiration,
plaisirs, Bolivar,
les loisirs
les
studieux;
matin,
se prsenta devant
il
pour
lui
puis
annoncer, sous
Bonpland
le
De
et
le fit le-
le
de tous
srieux,
parti
homme
cinq
ver
venue soudain
Simon Bolivar
pareils souvenirs
ne s'efacent pas
tait
;
donc honneur
la libert.
Francia ne
le
vainqueur
d'Ayacucho
ces instances
France
gnral
de
consul
Mendeville,
de
M.
de
dans la Plata, la mise en libert de Bonpland fut
promise; mais
elle
La forme mme en
Le 12 mai 1829,
n'tait
fut trange.
le
Ainsi Fran-
ans aupara-
l'ordre de se retirer
cia,
de
mme
du Paraguay
explication aucune.
Bonpland cherche
de ce changement
il
ne
la trouver; d'ailleurs
la
ordres du
les
On
acqurir,
la
lui laisse
le
rien
peu qui
lui
lui
se
meubles,
ustensiles,
toires, etc.,
il
pour repasser
il
rsigne
donne
le
au monde
le
fort
demand
il
n'y a
c'est
quoi
sagement. Proprits,
outils,
tout,
temps
a tant cot
un ordre absolu,
Bonpland
Suprme
peine
cause de
la
il
instruments
fait
ara-
abandon de tout
sur
le
manuscrit\.
il
97
sjour au Paraguay que quelques beaux chantillons de haricots rests par hasard au fond d'une
poche.
Bonpland,qui
guri d'une
l'avait
nanmoins,
dre pour
le
c'tait ce
mme
dut
il
l'ami intime
il
faire
maladie
lui tait
donc
excuter
l'or-
le
l'tablis-
sement de Bonpland.
M. Bonpland
d'avec ce tendre
plus tristes
ils
ami de
sa captivit; elle
pleurrent l'un
des
et
ces
et l'autre,
partaient
et
fut
du cur. Le
Amado
venir
il
sans contre-
y allait
L'exil
terme
le faire,
arriv Itapua,
dtinitif
la libert et
n'tait
il
il
est
la vie.
cembre 1830,
de
car
le
6 d-
toire
on revient sur
che avec
savoir
les
s'il
est l'espion
du gouvernement Franais
ou du gouvernement Argentin
le
fvrier
passer
le
Parana
et
enfin ce n'est
lui fait
permettre de
dans
la
plus de
que
bourgade de San-Borja.
Il
la
Brsil,
y avait donc
du grand
livre, le
laissant
peu
teur
le
son der-
honorable
hospitalit:
il
aurait
Bolivar
trouv
la
mourait
quarante-sept ans.
Bonpland,
accueilli
sur
la
rive
gauche du Pa-
Il
arriva enfin
Bue-
les dif-
La mise en
libert
thousiasme
dans
gnral
souvenir de sa grande
l'Europe savante.
et prilleuse
Le
expdition des
de sa captivit,
le lieu
la
dans
le
monde
le
pens
tre en
situation
d'instruire le
monde
sa-
du Para-
gouvernement, avec
ligence
la
intel-
exprience,
c'-
les
moyens pour
annona
officiellement l'Institut de
faciliter
Humboldt
France
le
pro-
compagnon de
'prils
comme un vnement
Bonpland revenait
la
libert
qui
Mais
proccup dj
On
pu
lui
supposer.
se figure,
en
effet,
qu'aprs tant de
vicissi-
maux
vif
mme
et
de Humboldt, qui
France
mais
il
le
baron
le
en Europe
rappelait
et
en
d'autres ides
mme
pour garde
par son
de sa
et
nom
et
capitale,
le
Suprme
n'avait
la terreur inspire
Il
est
pouvoir
trouver
tirant d'eau
leurs
un btiment d'un
pour remonter
le
Parana. C'tait
si
les
dont
ils
assez
faible
d'ail-
Paraguayos
tranquillit
le
Brsil, tait
en proie.
le
roi Louis-Philippe,
tmoign par
la
reine Marie-
Bonpland
commandants des
devait s'arrter,
mais renier
gnant
le
le
di-
tant
sans ja-
la
et ses
de se
en Amrique.
fixer
Certainement
des plaisirs,
les
il
du cur;
l'esprit et
il
n'et pas
manqu d'admira-
culte de la nature, et
combien de
sacrifices lui
Un
jour
qu'il
la vie
Accoutum
il
le
chant
ma
tte,
les
ces
plus
biens
la place
brillant,
le
plus
mes
le
aristocratique
pieds
de tous
quartier le
de
Paris?
et nuit
pour
le
compte d'un
voir clore de
mes uvres,
le
plaisir
de
une volont
"i
les
Pendant
le
amis de
la
mais
cette
les
sjour de
Bonpland Buenos-Ayres,
province de
la
Rpublique Argentine,
ville. Il se relira
province de Gorrientes,
dont
offrit
un
tumulte
asile
et
des
auprs de
le
lui.
distractions
le
dans
gouverneur
la
lui
loign ainsi du
des
grandes
villes,
des plaisirs
que procure
tion et
de
la retraite,
les
le
monde,
charmes de
la
et
le
dans
mdita-
ta
conut
le
il
104
mme
voyait
moyen de
le
s'y crer
une fortune
de guerre",
les
non sans
traversa
pril,
comme
raliste, tantt
Bonpland
savant, tantt
ou protg par
titre
le
d'ami du gouverneur de
province.
la
Ce
celle
dans
fut
la province d'Entre-Rios
de Santa-F,
la petite ville
et
et
dans
s'tablit
forma
les
projet gigantesque
le
fournir toutes
assez grande
la
de
chaque
Ds
famille.
lors,
intention
son
si
n'tait
se rapatrier,
il
aucune fortune,
il
fallait
qu'il
demandaient
lui
Jean,
il
c'tait
s'en
ft
France
une;
comme
son expression;
avait pris
des
qu'il
un
gouverneur
avec
le
pour
cultiver en
liquidation
des
grand
Missions
brsiliennes,
verbales,
les
en
qu'aprs
et
France,
n'ayant
du gou-
la
il
rentrerait
sait
s'agis-
Il
million
et
demi
les
un
bales, en
bnfice
assez beau
pour
cultivateurs. Cette
les
que
et sduisant.
il
s'tait
et
entour avec
retraite,
soin et le got
avec
recevant
jouissait
d'un
agrable
repos,
y
patriotique
les
la
empressement
les
Europens
et
Il
un
surtout
exerait
et surtout
Dans
de l'tude assidue de
le vaste terrain
riche,
qu'au
l'histoire naturelle.
la nature.
par
moment
de
lui tait si
la
tendue
et
floraison, faute de
pouvoir en supporter
tait
oblig de fuir
106
les
parfums pntrants, on
territoire
il
pendant
Plata.
et des
les
guerres
civiles,
dvast
du
les surprises
avec rsignation
fois
frquentes dans la
si
le
sort
pertes
ces
l'infortune pas
qu'il
Observateur attentif de
la
nature,
il
crit sur
Paraguay (1);
il
complte sur
prsence probable de
Sa-MigUel, d'o
si
l'or
dans
la
le
la
montagne de
populaires prten-
les traditions
des
Missions en ont
ami de l'humanit,
dent que
il
essaie
les
gouverneurs
tous les
moyens de conjurer
les effets
les
bords de
t.
I,
p.
la
75.
Plata
Paris,
Ha-
107
amant passionn de
la
nature tropicale,
il
cette
y trouver
aime
de
toute-puissance
la
de
loquent
tmoignage
s'crierait
il
vierges
forts
des
Dieu, et au milieu
espagnol
prdicateur
vieux
le
comme
volontiers,
:
Oh
le
forts
temprament,
son
de
force
la
Grce
porter le
pouvoir accomplir
dans l'esprance de
gigantesques conus
les projets
Dans deux
un jour
ans, cnvait-il
elle
pourrai m'occuper de
mon
sera
laite
rire
comme
illusions d'un
les rves
Ainsi l'homme ne
les vastes penses.
tive,
jardin
si
me
j'y
et
veux
quand
restent.
Au
jamais
le
long espoir et
convenus de
bles et louchants.
j>
ivilisatioti,
passer
venir
de
souhaiterai
je vous
Ces douces
de Monte-
d'arbres,
plantation
grande
une
encore
faire
put sup-
imagipuissante
sa
et
annes,
des
poids
video, je
il
la fois
la
admira-
La premire
que
fois
j'eus l'honneur
de voir
chirurgien-major de
alors
occupe au blocus
venait de
faire
de
la
corvette
la
Perle,
Bonpland
Buenos-Ayres.
petite
le
Ni
l'ge ni l'isolement
A
sa
et l'admiration
mmoire
actif,
et la
aimable
il
de
la
et gai,
comme
nature.
par
le pass.
il
tait
Son ima-
pour
se crer ces
douces illusions de bonheur qui ont toujours soutenu son courage' et fait le charme de toute
La France
souvenirs.
sa captivit
tait
l'objet
Tout ce
qu'il avait
ramass pendant
au Paraguay, tout ce
et des
il
les tenait
renferms
un
de
certificat
pour
vie
et
et
envoyes Paris
comme
imprissable
d'affection
la patrie.
la
rendue,
et
il
d'ail-
pension ac-
lui
avait
Montevideo.
En 1849, au
pondant de
l'Acadmie des
de
titre
membre
corres-
sciences et du
Mu-
l'instruction
pude
ministre
Falloux,
M.
de
sum,
blique, ajoutait
la
Lgion-d'Honneur,
distinction de la
croix de
la
et ravivait
autre
une
absent;
pays
du
l'amour
du Franais
qui
voyageur
audacieux
et
illustre
fois, c'tait un
pour
San-Borja
de
retraite
la
jusqu'
y
pntrait
la
de
et
nature
la
de
amis
saluer le doyen des
sa
lui-mme
racont
a
Demersay
science. Alfred
termes
des
dans
Bonpland
avec
premire entrevue
notre
souvenir
au
J'aurai
me
Bonpland
M.
laquelle
premire entrevue, dans
toujours prsente
et
affectueux
caractre
son
de
laissa voir l'amnit
la
de
plaisir
au
moi,
malgr
bienveillant. Jacde,
raconter.
d'accepter
ces
sont
vous
qui
banale
recommandation
de
lettres
et l'accou-
je
me
lieu.
11
il
tait
pied
mis
je
lorsque
l'aprs-midi
deux heures de
terre devant la
avait
mit du
village
de San-Borga.
Assailli
l'extr-
depuis
le
tropicale, avait
larges bottes,
dtrempes par
d'normes perons en
vince de Saint-Paul.
fer,
retombaient
l'eau,
les
et
retenaient seuls
Un poncho
en cotonnade an-
glaise, ray
ble ceux
que portent
les
ngres,
le
me
souill
couvrait les
me
battait
franais,
aussi
choisi
mais
et
l'hte
le
matre,
que je m'tais
ma
disposition, je courais
lointaines par
science. Quelques
me
mots
suffirent
la
pour donner
M. Bonpland, pour
surpris de
le
et
mettre au cou-
rant de
et
Le voyageur qui
dirige
se
l'Uruguay, en quittant
vers le passo de
la petite ville
un
de San-Borja,
vaste jardin
Une
bromlias
le
au milieu,
s'lve
un rancho de
la
plant
de
haie
voisines,
et,
que pour
il
faire
de courtes apparitions
consacre la science
les
dernires
et
de dsin-
danslaPlata;
il
et
ais
que
le
hasard, la
fortune ou l'amour de
la
hospitalit
112
c'est
rapporte
avec lequel
le zle
qui lui a t
il
Demersay
repris le crayon
si
d'un
ritres
et
se plat
Il
cet
trace ce portrait
il
tait
une conversation
facile,
avait
il
Il
enjoue, seme de
traits
mmoire,
sa
et
fatigable cheval.
Humboldt,
lit
il
Comme
avait puis
son
dans
illustre
les
de
l'esprit...
Andes
cette viri-
du
les
la ville
chevaux.
le soir,
environs de
corps,
Le matin, j'accompa-
l'aise
de
in-
ami, M. de
ni les travaux
tait
il
forts
vierges, afin
Celte
l'histoire naturelle.
suite,
de
faire
vie d'a-
Vint l'heure
je pris enfin
vou
le
triste
des adieux, et
cong de bon
vieillard
le
avril
1847,
auquel j'avais
M. Bonpland
qui,
santes sollicitations,
quelle je
Le
ce passage
lis
encore
m'crivait
pres-
quelques
lettre affectueuse
dans
la-
dsir de retourner en
vif
mes
mon
France
cur,
est bien
et les divers
bonne
revoir
voie, rien
ne m'arrtera plus
Malmaison.
la
courte dure
Mais
j'offrirai
voyage
Musum,
de
au gouvernement mes
col-
je reviendrai
et
En 1853,
video, M.
ment
liste
le
pour
les
d-
au milieu de
(1).
Maillefer,
franais
et j'irai
sera
ce
poser au
ici,
reut
l'ordre
du gouverne-
la
com-
Bonpland se trouvait
video.
alors
sa mission
Il
esprances de
menter
le
dpassa
la
il
mme
commission
nombre des
il
les
:
demandes
et les
plantes, aux
ajouta les
les
414
accompagnant de toutes
les instructions
nces-
saires
travail
grands loges
empresss de
Ce
et leur culture.
remercments
les
plus
commission franaise.
En 4855, Bonpland
tait
la
population
fter la prise
de
Sbastopol
il
fut appel
le
douces et
les plus
les
doute
la lecture
Humboldt.
de
la dernire lettre
demi-sicle en arrire
elle
fraternit de jeunesse.
Le
princes et
d'Alexandre de
renouait
favori
la
chane de leur
de tant de
courtis, adul
par tout ce
qu'il y avait
l'esprit, la
de
rois,
d'esprit
de person-
naissance ou la for-
compagnon de
tures
il
allait le
de ces solitudes de
Bonpland
galement
la
deux hommes
en voici
honore
le texte
Mon
Quoique
cher
j'aie
tendre ami,
et
bien peu
duction
franaise de
accompagne
(la belle
la
mes
pourtant, trs-prs de
quatre ans,
me
tra-
trouvant sain, de
te
tes
mains,
quatre-vingt-
donner un
petit
J'apprends
Un
Amricain qui
te
et intelligente acti-
m'est inconnu,
John
S.
en photographie.
travaills sans
J'y ai
reconnu
doute par
mais
l'ge,
vu l'Esmralda, Tchnilotque,
Tu
as laiss
(comme
Berlin, et je
travail
tel
la
que
mme. Le
je t'ai
Malmaison.
Ma sant
traits,
nobles
les
ton
nom,
les
per-
tes excellents
dernier et
du
4 volume du Cosmos
crits
pendant notre
416
se trouvent dposs
voyage,
beaucoup de soin
toire naturelle
au muse d'his-
et trs-complets
du Jardin-des-Plantes comme
cher Bonpland, de
prie genoux,
te
laisser
nom
est v-
activit.
Paris, au Jardin-des-Plantes,
La mort inattendue
bien
afflig.
cinq ans,
les
Le
roi
nomm
t'a
o ton
de Prusse,
il
a quatre ou
ne
te sera
ta
Je
nr. C'est
avec
la
nouvelle
officielle
de
la
les
jour-
dcoration
rapports avec
tre
utile.
1848.
me
avec M
vier
le Brsil (si tu
me
as), cela
pourrait
la
j'ai
eues
en
comme
l'aspect de
mon
p,jui-rtre
la
vgtation
l'heureuse solitude,
au milieu
gnifique climat,
des tropiques,
d'affections
et
domes-
ces
Peut-tre
beaucoup.
j'approuve
que
tiques
polonais
mdecin
jeune
un
confie
je
lignes, que
nom un
(ilu
nos-Ayres, pourront-elles
Tout
toi
ma
de cur
et
t'arriver. Je
voudrais voir
mort prochaine.
d'me, avec la reconnais-
Alexandre Humboldt.
ter tes
immenses
collections.
en rponse
de Humboldt.
excellent
ami
C'est
et
comme le
de
ce
celle
fervent
serviteur de la
science et de la nature:
Mon
Tu ne
aprs une
cher Humboldt,
si
ta lettre
si
aimable,
si
118
bien
triste,
ensemble pendant
doit
nous an-
tant
ne
Combien grandes
se-
en nous rappelant
des alentours
de
travaill
que nous
d'annes,
Iropical
Camana,
le
les
monde
Indiens
du Rio-Negro!
la
mmoire, que
de l'Ornoque
les rives
moi tout
cela est
je pourrais faire
si
prsent
oblig de
me
la culture
des
Les journaux
m'annoncer
la
de
et
ma
de Richard.
Montevideo
mort de notre
solitude la
viennent
illustre
de
ami Arago.
grande
sentent
rivire
ma
lirai tes
des-
navigation, en remontant la
de l'Uruguay, dont
les
rives
n'ai
jamais vu
pr-
dans aucune autre
119
rivire.
Du Cosmos
dans
la
offert
je n'ai reu
par
le
bien-
Rpublique Orientale. Ce
mon
sivement rares.
pris
les
du Jardin-des-PIantes;
ou
six
volumes
manuscrits du voyage
ensemble au muse
fait
je crois
grand avantage,
c'est
que
les descriptions,
en g-
sence
des
objets
rcemment
recueillis, et qu'ils
et
comme ma
ponctuellement excut),
les
tre dposs
et
sous
les
que tu dsires
proprit (ce qui
manuscrits d'une
grand continent
relative-
le
centre d'un
tropiques devraient
ami Willdenow
Pour
tourner en France,
mon
mon
projet de re-
te
dire
mes deux
d'elles.
mon
Je m'occupe de
Santa-
estancia de
Anna.
et
Si la tranquillit se maintient
elle la prosprit
avec
tancia peut
me
dans
du commerce,
le
pays,
celte es-
mes
que
collections
ma
je possde
au Jardin-des-Plantes. Possdant
et le
le
Prodromus
je
Si,
me
de
mon
herbier.
voyage
en
plantes sches,
'
tritications,
mes
pierres de montagnes,
au Jardin-des-Plantes
dans
ma
solitude,
et je
je
moi
mes
les
p-
sjournerai
retournerai ensuite
San-Borja, par
la force
le
longtemps.
la
la vgtation,
de
si
me
rappelle
la
ville
de
ses
cultivateur,
activit et
comme
je serais parti
et j'aurais
eu en
loign de l'Europe.
Dans
le
cas
je n'aurais
les
la
direction de
d'histoire
naturelle
au
professeur
au
Muse
Jardin-des-Plantes. Cette
relatifs
de l'Uruguay, du Parana, du
Rio de la Plata
et
comme
nous
le
fai-
aussi
une
et
ocaniennes;
y avait plusieurs
il
de
un double
complte, en mon nom, au ca-
la collection
comme
mais
ni toi ni
les
professeurs
du Jardin-des-Plantes
vous
rappeler
ici
cette
dit
une
Mon journal
lui seul
ne m'avez
de voyage
2,574 espces
(1)
mais
botanique contient
mon
herbier,
ici,
en
systme de Jussieu.
Il
est vrai
de l'Amrique du Sud, o
j'ai
que
pu
les
les
rgions
ramasser,
Ma
petite
possession
rurale
prs de
San-
123
me
Il
serait
me
sent, la culture
donne, avec
des
utiles,
des
couvert
J'ai
une
l'tat
mdecine
la
facile
pr-
civile,
mon
es-
varit de plantes
pommes
de
terre,
plant
anne; au territoire
2,000 brebis,
lesquelles,
Santa-Anna,
de
pour
majeure
la
pend de
la
j'ai
partie,
dans ce pays
la tranquillit politique,
qui,
peu peu,
ont
amen
me
connais,
familles
il
pitaux que
a
de
Par
vie et
pauvret.
la
j'ai
me
j'ai
Obsquieux
comme
tu
avancs.
ce signe
en mme
la croix
de l'ordre de
l'
Aigle-Rouge de
e classe.
la 3
le
C'est
rpte,
mes
collections,
124
descriptions Paris,
me
mettre au
l'tat
pr-
ici,
la
mort,
Je
te
renouvelle
rappelle avec
plaisir
mon
amiti inaltrable, et te
nos privations
et
nos jouis-
sances passes.
Tout
toi,
cette lettre,
il
Aim Bonpland.
est intressant
de joindre
la
celte
pro-
M.
le
gouverneur.
Malgr mes
fait
Votre
425-
accomplir
pour
efforts
qu'exige
une
La
au peuple corrien-
de grandes obligations.
Dans toute
Rpublique Argentine,
la
Bande
comme
dans
le
ai
traiter le
le dsir
faire natre
de travaux
me
sera
Excellence,
et
tudi les
la
orientale, j'ai
proprits avec
Paraguay
le
utile
mes
nombreux travaux
les
institution si utile
tous
le
muse de Corrientes
comme
le
dsire Votre
utiles.
il
n'est
pas douteux
mines
aux
travaillera
on
temps
que dans peu de
grande
plus
une
aura
il
quand
y
d'or et d'argent,
population
et
que
l'on a rencontr le
que
annes
plusieurs
a
y
la
de
environs
aux
natif
cure
ville
de
la
Il
merCruz;
rende
gloire
la
eu
ont
mais vos prdcesseurs
est
si
mtal
le
dont
contrer cette mine prcieuse,
utile
l'amalgame de
urgent de parcourir
le
l'or
et
de l'argent.
Il
est
dominent
la
ville
comme je
l'espre,
de
la
Gruz
on
mine de mercure.
travaille
les
Le rgne animal
est trs-tendu, et
La
il
serait
on ne
le
urgent de
Aim Bonpland.
vie
plus excellent
d'amour pour
homme;
il
tait plein
de charit
et
fit
est
tout
le
monde,
le
qui font
il
et d'argent,
il
l'homme
serviable,
l'homme gnreux;
qualits
qu'il
bonnes
et vcu plus
de
socit
europenne.
Ne
s'tant
jamais
laiss
en-
bouleversaient
science,
il
le
mrita l'estime
et la
par
la
considration de
tous les partis
127
il
nom
dans
puisse tomber
l'oubli.
Jamais
d'un
tait
tait le
l'intrt
rare
dsintressement;
se
il
il
conten-
le
touchaient beau-
le
salaire de
ses
soins
comme
mdecin.
Bonpland
charitable,
malades
rait.
qu'il
d'un empressement
l'a-t-on
fois
soins
aux
qu'il leur
prpa-
lever de
table,
vu se
le faisait
petit
appeler!
poncho correntino
le
Que de
cheval, habill
bretelles,
d'une
le
plus grossier,
Voici de sa
qu'il
bonhomie
et
cou
le gnait), coiff
il
du
s'en allait
exemple
si
effet
mdicaments mmes
les
Que de
laisser l
en
tait
ma-
de son obligeance un
fois
cont en riant
il
termine,
il
reut
comme
d'onces, aprs quoi
le
128
remonta cheval
il
et reprit
chemin de San-Borja.
Le
du
fils
moment o
Bonpland
homme
insistait
tournt auprs
lui
fit
de
pre malade,
son
une dette
qu'il
peine du dshonneur
la confi-
perdu au jeu,
avait
il
fallait
jeune
le
dence suivante
contract
docteur;
le
et
avait
acquitter
sous
il
il
voulait
et la sant;
tait
enfin,
il
une me
charitable.
soutirer
Bonpland
Il
aux yeux,
et
perdu
n'en
les vingt
Le jeune homme
recevoir.
mnager
s'il
cur
le
ne trouvait
fallait
onces
qu'il venait
les reut
avec
les
de
larmes
somme
serait
rendue au gn-
vement
semer
Il
qu'il n'y
l'or
sur
passait
y
les
une
a rien de
on
si
imprudent que de
partie de sa vie
allait
campagne presque
lui conseilla
ajoutait gra-
grandes routes.
travers une
Bonpland
de se
faire
il
sortait sou-
plusieurs lieues,
dserte
accompagner
vingt fois
:
il
pou-
malheur
vaise rencontre;
de sa nature.
sa vie
que
en
fut
mau-
il
Il
fallut
de
premier besoin
plus d'une
attaque o
forcer
reconnatre
pour
pril
le
le
renouvels avaient du
fois
bon.
Un
jour
qu'il revenait
taires,
pu
soutenir, le
le
tomba
jambe
la
relever;
cheval
et
soli-
Bonpland n'ayant
s'abattit,
Bonpland
et
un voyageur
vint le dgager,
remit sur sa bte, et l'accompagna jusqu' SanBorja. A la suite de cet accident, Bonpland
fut
le
forc de garder le
et
il
lit
pendant deux ou
trois
mois,
Une
me de
feu
toujours
il
entretint jusqu'
un ge avanc
le
got
peine
si,
dans sa verte
vieillesse,
il
prouva
Les
prils qu'il a
courageuses
rsolument affronts,
a soutenues,
qu'il
les
les luttes
privations en-
une persvrance
ts,
souriante
de Bonpland un de ces
firent
une bienveillance
invincible,
et
surmon-
hommes
runies
rares et
hommes
Au
acquise.
et
de
il
pu
faire
renomme
sa
a t utile l'humanit
il
du monde savant.
universelle
Il
aussi
Sa gloire
tendue.
s'est-elle
n'est
Que
mmoire
sages estiment
les
Il
sa
semble que
nonc ces
dans
Ce
le
c'tait
plus
pour
belles paroles
n'est pas
l'clat
des
honore
soit
la
lui
il
avait ce
que
science et la vertu
titres,
sance ou de l'autorit,
tres de la vritable
dans l'tendue de
qu'il faut
chercher
la puis-
les
carac-
grandeur; ce ne sont ni
les
hommes
elles
des temps et de
hommes
Les
deviennent tt ou tard
la vicissitude
ne
seront
le triste
jouet
vritablement
grands
Bonpland
ville
de San-
le territoire
s'tablir
dans
le territoire
dessous de la petite
ville
Restauration;
il
voulait
mai 1858,
l'ge
l qu'il
s'est
teint,
le
de prs de quatre-vingt-
Carmen Bonpland. Ce
Rien ne trouble sa
fin
fut bien la
c'est le soir
mort du sage
le
lui
a t
gouvernement de
province de Corrientes.
monument
l'rec-
la mmoire de M. Bonpland.
la
mmoire du savant
de son existence,
services.
Bonpland
et
une prdilection
ses habitants,
pouvait-il y voyager,
fte.
salue
tait
Son nom
contres
et
particulire
dans toutes
Amado
pour Corrientes
avait,
les
aussi
circonstances,
partout l'arrive de
comme un
pour
Don
vritable jour de
comme synonyme
de science, humanit,
bienveillance.
Aprs
la
Bonpland
crit
au gouvernement de Cor-
de rclamer
(1).
les
le
gouverneur de
permission
d'expdier
trangres,
Paris,
la
fit
des ngociations
province
et
au ministre des
obtint
la
affaires
compatriote.
CONCLUSION.
Telle
homme
honorable
fut
la
vie
dont
le
nom
modeste d'un
et
au souvenir du
reste attach
parable du
nom du
plus encyclopdique
demeure
ins-
la
le
sicle.
mort de Bonpland,
compagnon de
Humboldt
faon
de
la
et
vie ce repos
Bonpland
merveilleuse
sa jeunesse,
tous
se
que
ni
terre.
compltaient d'une
deux avaient
nature et de l'indpendance
la
passion
mais Bonpland
ami
le droit
de Humboldt
tifique
et
me
qu'on ne peut
me
libert qui
En
effet,
134
Ce qui m'est
ravir,
sentiment de
c'est le
suivra jusqu'au
Humboldt aimait
plus cher
le
tombeau!
la
nature en pote,
du monde
de dcouvrir
et
Cosmos Bonpland
tait
ress de la nature
les
mystres
les
grandes
un adorateur
du
lois
plus dsint-
splendeurs
mmoire
et
le
monde
plus levs;
il
fois
il
le favori
a t
fier
a vcu,
du monde des
salons
Prusse,
Humboldt
primitif,
il
succd sur
de l'empereur Nicolas
et
plus d'une
employ des
d'tre associ et
trne de
le
monde
civili-
fait
que
tra-
splendeurs du grand
il
retourn
est
vage dont
les
perscutions,
une longue
dont l'amour
mme
passion constante.
de
pu
la patrie n'a
Pour Humboldt,
captivit,
le
dgoter,
pu
touffer la
les
voyages
taient
but.
un moyen
pour Bonpland,
du savant dsintress
n'est prfrable
un
taient
type achev
le
et libre,
ils
de
nature, rien
la
les forces
monde tropical.
La France doit en
inspir
got et
Humboldt, ds
le
de sa langue.
Il
Bonpland d'avoir
dbut de sa carrire,
la passion persistante
esprit et
la
particulier
le
ne faut
faire nul
doute que
ami dans
cette
Le caractre franc et loyal, l'inaltrable gat, le dvoment sans faste de son premier compagnon, ont engag et maintenu Humboldt
heureuse
voie.
de
la
crit plusieurs
il
et
contracter
fait
pu acqurir autrement,
et
un commerce
qu'il n'aurait
grce laquelle
il
mme avec un
hommes
et
pour
lui
comme un
la
France,
laquelle
il
de sa
mfe, est devenue pour Humboldt une seconde patrie. Enfin il semble permis de dtourner en faveur de Bonpland quelques-uns
Humboldt,
lesquels
modeste
aussi
de
un testament
littraire
l'esprit le dispute
Je ne
moi-mme,
me
suis
la
moins par
le
le
mrite
vie a t utile
que
zle
j'ai
j'ai
aux
pu produire
dploy pour
avantages de
ma
posi-
d'autrui
pour dcouvrir
de penser que
trace de
Ma
peu que
grce familire
la
mon
le
j'ai
mme
eu quelque sagacit
mrite naissant.
j'ai laiss
passage
sur
(i).
Il
m'est doux
mon chemin
quelque
APPENDICE.
il
le
bassin
de
ans,
quarante
environ
a
y
la
si
de l'Europe ont t dissipes ou vinces :i diffrentes poques. L'ancienne vice-royaut de Buenos-Ayres est divise de nos jours en quatre rpubliques, qui forment tout autant de gouvernements
diffrents
tine, la
le
Paraguay,
la
Confdration Argen-
province de Buenos-Ayres
et
la
Banda
orientale.
Le Paraguay, aprs
Francia, a continu
mort du docteur
tre gouvern despotique-
nn'iit
voir, a
eu des
difficults
les tats-Unis,
avec
la
France,
le Brsil,
mauvais traitements
faits a
!-
la
mis
la tte
de
rement,
suivant
et
cien matre.
Si,
mme
le
de nos jours,
la
rpublique de
concentre toute
bonne
l'migration
il
le
de l'Entre-Rios,
lois et
une
comme
europenne,
constitution.
si
comme Rosas
gouverner
la
province
a gouvern Bue-
nos-Ayres pendant vingt ans, cherche depuis plusieurs annes la ruiner, en fournissant aux
Indiens
Pampas
les
ils
femmes
et les enfants
en esclavage.
Il
fait
130
vont
les
vendre au
Chili.
Les gouver-
aisseront-ils dtruire
la belle
gauchos d'Urquiza
liuenos-Ayres est
le
berceau de
que
la civilisation
eurointrts
grands
de
que
parages,
ces
dans
pens
et
Dans la rpublique orientale, le prsident Pereyra nous a donn, en 1858, une reprsentation
et
Carrier
conventionnels
fameux
des
du temps
Collot-d'Herbois. Dans cette province la proprit
chappe beaucoup d'individus qui ont des
qui
honorable,
famille
une
alli
suis
Je
titres.
a eu quelques diffrends avec le gouvernement
relativement
vingt-cinq ans,
deux
l'hritage
il
somme
Non seu-
la
terrains;
de
lieues
trente
cent
du
dcret
un
encore
mais
pas,
paie
ne
lement
prsident
parle
sign
1858,
septembre
de
mois
il
de
plus
de
Solsona
famille
la
dpouille
Pereyra,
vingt lieues carres.
Si la
proprit est
si
Orientaux, que doit-on esprer pour les trangers tablis clans le pays? Qu'il
citer
un
Ouslay
seul
fait.
me
soit
Quand, en 1845,
et Deffaudis dclarrent la
nos-Ayres,
le
permis de
les ministres
guerre Bue-
dans
les
personnes
furent massacres;
obliges de travailler
comme des
J'ai lu
d'autres furent
forats, sous les
une
pu recevoir
s'est
le
les
crimes
les
pour appuyer
son
144
en vain que les gouvernements s'vertuent donner son nom un village form sur la
frontire, aux bords du Yaguaron, ainsi qua une
place situe entre la ville et le Cordon, MonteC'est
video
de chercher
faire oublier.
La premire comprend les huit bourgades situes sur la rive droite du Parana; elles appartiennent ja province du Paraguay.
La seconde renferme
blies entre le
l
Parana
la province
les
et
l'Uruguay
elles
appar-
de Corrientes. C'taient
autrefois les
de
toutes les
142
bourgades
En
de
1819, les
bret
Indiens
les
dispersrent
d'Artigas
bandes
lrent leurs habitations; mais, grce la bont
du
du
comprend les
Brsil, et
des sur
la
les a
pour
Les Brsiliens
et les Portugais
de bandits Artigas
auxquels le chef
car en bonne
conscience
on ne peut pas donner le nom d'arme un ramassis d'hommes de tous les pays, qui n'taient
ni instruits
niss
quels
il
dans
fait
le
les-
rfugier an Paraguay, o
il
est
mon
dans
impose Francia,
la
r-
sont
sidence que
lui avait
devenus
fait
avec
les
le
entendu,
Bande
orientale dont
il
rduisit le
territoire, et
rapprocha
Cuarcim, au
tire jusqu'au
Grande, o
les Brsiliens
de
la
fron-
de l'Ybicuy-
lieu
avant ce
trait, perte
aux
Brsiliens
la
complte
poque
ils
cette
tre de quelque
couvraient les
utilit,
toits
sches ou en pis.
cupent plus
ils
ne s'oc-
voit
On
colons.
quelques
de
profit
au
bestiaux
difices
grands
de
dserts,
ces
dans
encore,
des
sont
ce
ruines
de
entours
et
abandonns
:
par
autrefois
levs
magasins
des
glises et
les
Jsuites.
Dans un rapport
pola
t
a
quelle
voyons
nous
roi d'Espagne,
poques
diffrentes
missions
pulation des
:
l'auteur,
ennemi des
moment
popula
expulss,
furent
Pres
o ces
eux
s'levait
la
moiti.
La population, dj si rduite en 1789, diminua plus rapidement encore dans les annes
suivantes
et quand l'Amrique insurge eut
:
Dans
premires annes qui suivirent l'tablissement des Espagnols sur les rives del Plata,
les
tribus dfen-
du dsespoir,
contre les envahissements des nouveaux venus.
Les Indiens voisins du Rio de la Plata luttrent
pendant de longues annes, et quand, puiss
par la guerre, dcims, crass en dtail, il leur
fallut
petit
ils
145
dans
le
qu'ils n'avaient
et s'en-
dsert.
pu asservir
les volonts
des na-
conservaient
vaste territoire,
et s'attachrent
foi
chrtienne:
tait la
ils
la
pensaient que
propagation de la
l'action religieus
les dserts et
commencrent avec ardeur leucs travaux vangliques. Ils se rendirent agrables aux chefs
indiens, s'tablirent dans les tribus qui voulurent
se soumettre a eux, et s'occuprent de leur ad-
ministration.
localit
ils
Ils
se
une
s'af-
teurs
du Parana, tudi
les
murs
des habitants,
un terrain fertile arros par de grandes rivires, un climat tempr, et de l'autre un peuple
part,
moins
hostile
que
les
ceux
moyenne
stature
cuivre;
formes
celle
ils
et
J'ai
connu, dans
la
le
La prdication des premiers religieux fut empreinte de douceur et de persvrance ils firent
;
sentir
aux naturels
les
avantages de la civilisation
les
de se rendre agrables
utilit
muhom-
mes
grossiers,
parmi eux
les
pour
pour tendre
les civiliser,
lumires de
la
religion,
pour se
il
fallut
la foi se
gar-
la
persuasion fut
tivt Lcnqtoivl.cYtaii
moyens
d'in-
uijwursavec modration et
prudence. Aussi un grand nombre de tribus furent-elles bientt baptises: cette conversion fut
rapide, que
d'autant plus
nul
croyance bien
gieux, nulle
fanatisme reli-
arrte, n'avaient
promptement couverts de
ni
del Plata
chrtiens;
on
les
furent-ils
loi
de leurs pas-
teurs.
Pour que
tres ides
les
que
ils
la
langue
et
mmes pour
vtements taient
peu prs
pareils,
de
lit
les
hors
aucun pouvoir.
Les Jsuites
en disputaient l'entre
mme
ils
leurs vques et
et
quand
les
empchaient
qui
les
brillantes
ftes
des
clbrait
de rien examiner.
Pour arriver au point de
civilisation
il
leur
les
fallait
ordres;
leurs
excuter
faire
persvrance
de
leur
a
revenus
seraient
indignes
sans cela, les
saude
habitudes
leurs
a
et
premire
insouciance
la
nul
rgime,
ce
sous
Malheureusement,
vages.
motif d'mulation ne pouvait porter les Indiens
plus
hale
puisque
talents,
leurs
perfectionner
bile n'tait ni
les
mieux vtu
ni
les
ments par
les
les
Inles
engag
ont
principes
d'autres
ont briss,
voie
de
la
dans
Europens,
des
contact
au
diens
quelques
voyons
nous
Cependant
la civilisation.
descendants de ces hordes primitives occuper
et
la
guerre
la
de
l'art
dans
leve
une position
magistrature.
NOTE
III.
SUR LE MAT.
d'un
feuille
la
est
Paraguay,
Le mat, ou th du
de
environs
aux
abonnance
en
crot
qui
arbre
Villa-Rica.
Pour prparer
cette feuille,
on
la tor
enpulvrise
la
on
et
fermenter,
rfie, on la fait
ces
de
sucre
non
ou
L'infusion sucre
suite.
au
gnral
usage
d'un
est
prpares
feuilles ainsi
haut
le
dans
Chili,
au
Brsil,
Rio de la Plata, au
de
rpublique
l'ancienne
et le bas Prou, et dans
Colombie.
L'instrument dont on
mal
est
une
pour prendre le
creuse, monte ou
se sert
petite citrouille
l'infusion,
prendre
veut
on
non en argent 5 quand
calebasse,
petite
une
dans
on fait brler du sucre
en
rduit
mat
de
pince
jette ensuite une
on
chaude.
d'eau
remplit
poudre, puis on la
au
l'aspire
on
prpare,
Cette boisson ainsi
jonc,
en
ou
argent
en
moyen d'un petit tuyau
qu'on
apet
d'arrosoir,
par une pomme
termin
et
main,
en
main
de
passe
pelle bombilla. Le mat
avoir
aprs
bouche,
en
,..
K um !ulla dbouche
150
pour s'assurer
s'il
me
avaient gagn
la syphilis
me
qui
de cette manire.
si
Quanta
qu'on
fait
de commerce trs-tendue
et trs
importante
le
on
mat qu'on
Note sur
elle
cette plante
trouve dans
puisable dont le
soins que l'on
pour
cultiver, et
moyens
de
la fabrication
Pour
in-
des
raison
en
sera
annuel
revenu
adoptant d'autres
en
une ressource
plus rationnels
yerba mat.
la
il
est
urgent avant
yerbales,
les
tous
de
connaissance
tout de prendre
jusqu'auadopt
systme
le
ensuite
et de changer
son
jourd'hui pour
diffrence,
que
le
celui qu'a-
Paragunv
ju1 e
dans
jettent
qui
se
jx
ruissea.
des
jrds
sur les h
nord.
Il y a
vers
te
ligne
30',
une
tirant
21
depuis
qu' l'est
,
grandeur
de
orangers
des
que
grands
aussi
des arbres
endroits o on
rer, Sis
pour
moyenne
1rs
prrpa-
les dpouille
de leurs
feuilles
La
que tous
les
deux
annuelb
feuille est
dirigent
con unie
vers le ciel
La forme de
Jeux tiers,
autour,
lanchtre
coupe en
le laurier
la
pointe; elle
cinq pouces de
dentele
ante
et
luis
paisse,
elle
est
largeur;
ois de
que
suprieure
partie
sa
dans
obscur
plus
vert
d'un
ieure. Les fleurs sont
rante chaque;
dans
iptique,
la
du ct de
elles ont
les intervalles.
en gra|
quatre ptales
La semence
est trs
pendant que
la
taille
se pratique
mouvement,
c'est-
chaque plante.
Un
de
il
taill,
retarde sa vgtation,
annes pour
ou
taill
en dehors
la saison,
plus,
fait.
qu'il
ot
il
de
tant plusieurs
reproduction.
En
fabrication
de
la
la
proccupes de
la
produit le mat
fait
la
plante qui
sons de l'anne. De celte erreur provient la lamentable destruction des forts de yerbales tant
au Paraguay, Corrieutes. qu'au Brsil.
Les feuilles do la coca cultive dans le Prou.
et qui offre,
beaucoup plus
une
petite localit;
quand
d'une consommation
quoique
de production,
on
les recueille
que sur
en automne,
ma-
comme dans le
Pour
moment o
au
suspendue; tout
tion est
mmes
Brsil,
fait
la vgta-
supposer que
les
dans
la
bonne que
comme je
ment tous
celle
l'ai
du Paraguay,
il
est ncessaire,
les verbales
de
la
province.
prola
dans
existent
d'yerbales
Deux ciasses
veret
les
naturels
yerbales
vince, qui sont les
:
bales artificiels.
rement
comme
de nos jardins;
c'est
plantation
cette
que
Jsuites
des
direction
sous la
fut faite.
cha1773>
en
Jsuites,
des
Lors de l'expulsion
missions
des
bourga<!es
cune des trente-deux
la
transporter
comme on
le fait
bres fruitiers.
pour l'oranger
ma
D'aprs
et
la
cultiver.
la
manire de voir, ce
1 d'avoir
proxi-
pour viter
penses du transport
raison,
forts
que
grandes d-
le
dans
les
degr de
cultivs; .3
que
la
que
celle des
forts,
soit
commodit,
meaux
mler
soit
la
parce que
d'autres plantes.
La gographie de
admirablement,
la
comme
le
la
Que
l'on
prenne une
rgle,
que
l'on applique
155
ville
de Villa-
cette ligne
on ren-
dans tous
les
soit
sur les
forts.
l'existence de
mdiat de l'Ocan.
tant, en 1849, Rio-Grande,
j'allai faire
une
si
aussi utile, et
la
Pardo, et dans
le
chemin
troit
Rio-
de Santa-Cruz,
156
l'on rencontre
mats.
cile,
prompte, entre
terrains
de
la ville
Ce chemin a
les
Cruz-
Passafando,
Santa-Cruz,
de Rio-Pardo,
de long,
seize lieues
voyag en 1850
Santa-Cruz, et
norme
et
et
inconnue.
j'ai
Sud;
il
tait
de
tablir.
province du Rio-Grande du
la
A m In
la
yerba mat
et la fa-
intention tait
mais de nou-
rain de Santa-Cruz
VaseoncHlos
le
il fit
le
et
ter-
augmentant
le
terrain que
mme
le
nombre
ma
prdilection et de
mes
plus
grandes sympathies.
Le
territoire
on
un prix trs-modr.
Le Rio-Pardo tant h quinze lieues de laquinta-
et
modle,
le
transport de la yerba
fait
par terre
aules
dans
que
march
meilleur
revenu
serait
avantaplus
beaucoup
et
Brsil,
du
points
tres
avec
des
o,
Paraguay,
au
et
Corrientes
geux qu'
de
sortes
toutes
rencontre
on
normes,
distances
raliser
dernirement
invit
t
difficults. J'ai
termmes
les
dans
ferme-modle
le projet de
rains de Santa-Cruz on
;
laissait
ma
disposition
Je
me
l'association.
de
bases
des
la formation
propositions
les
toutes
refus
suis absolument
En sortant du
territoire
de Santa-Cruz pour se
la
un autre point du
ligne gographique
dj indique, on
au nord-est
laisse
les
immenses
Paraguay,
le
examin
j'ai
de l'Uruguay
celte
et les yer-
poque, on
rents. Je les
ai visits
vu
ai
diff-
j'ai
d-
travailler, et
San-Angel.
Ils
ont
tir,
que j'en
ai
reues,
comme
ils
ils
de temps, d'abandonner
toval
et,
le yerbal
de San-Chris-
Angel.
M.
le
lui fis,
des
en 1832,
de
la yerba, tant
qu'au Brsil ; je
Il
est
au Paraguay, Conientes,
longuement ce sujet.
second dcret de l'empire
lui parlai
prsumer que le
159
le
premier, et que
les
celle-ci, je
dans l'Entre-
de Cor-
rientes.
Le terrain de ces yerbales est petit, en comparaison du terrain des yerbales du Brsil et du
Paraguay. Malgr cela,
les
marches,
et
ils
le feront
changent
parer.
On
la
comme
ils le
doivent, et
mthode anciennne de
que
les
le
pr-
frais
de
La
ville
transport.
de prparation de
la
moyens de
la
ferme-modle que
le territoire
yerba
les
tablir
de Santa-Cruz,
on devrait y
et,
avec
bord du Parana.
le
temps,
un autre
et
yerbales,
trois
dj
San-Xavier a
trois lieues,
dans un
terrain
connu sous
le
nom
terrains
les
tous
mais
de Potrero de Mborob;
Piquiririvires
jusqu'aux
situs au nord-ouest,
le
entre
sont
qui
Guazu et San-Antonio-Guazu,
ces
tous
Corrientes,
territoire du Brsil et de
irait
on
dont
yerbales
terrains prsentent des
leur
sur
fix
d'tre
afin
connaissance,
prendre
richesse, et
condj
naturels
yerbales
autres
Quant aux
nus, on en rencontre
ceux-ci, o
j'ai
trois.
travaill
J'ai visit
c'tait
deux de
l'yerbal
le
Santaet
campement,
un
capitaine Aripi
yerbal
riche
et
fameux
Quant
au
Anna-Caa-Caty.
situ
est
qui
(Campo-Grande),
Nuguaz
nomm
avait
au nord,
il
et qui parait
convient
sihle; tout
d'aller le
me
fait
le
reconnatre
supposer que
le
plus tt pos-
le
Nuguaz va
l'on
o
par
l'Uruguay,
dcharger ses eaux dans
pourra transporter
Pendant
de Francia,
tit
les
les yerbas.
premires annes de
un nomm
la dictature
le
bord du Nuguaz
il
yerba dans
nombre de
le
sill
la
cotera
et le
Brsil.
Qu'il
me
soit
permis de manifester
mon
opi-
du
tr-
Il
de
connaissance
prendre
urgent
de
est
au nord-est de
la ligne qui
dj conus.
tiverait,
les
en
En
on
cul-
village, situ
sur
attendant, on profiterait et
mme
temps que ce
aussi facile
que prompt
et
162
chs situs sur les bords de l'Uruguay, ceux de
Montevideo
et
Buenos- Ayres.
on ferait de temps en temps quelques excursions pour connatre les verbales naturels etlesyerbales artificiels, adoptant la mthode
-
De
ce centre,
ihdique
on empcherait
de
les Brsiliens
faire
comme
ils le
si
l'on pouvait
je
San-Jos, San-Carlos-y-Apostoles.
Si l'on
de
la
que
difl
le
moindre
aux
villages dj indiqus,
itiiv et
ne s'empressent de
indi-
en
commun;
avantage.
travailler utile-
mme
temps
la
yerba pour couvrir toutes les premires dpenses. Enfin on commencerait mettre en pratique le systme qui augmenterait les yerbales,
commencer,
voir quinze
il
la localit.
ou
le
instruments, chaque Indien doit avoir en sa possession un sabre, un couteau et une hache, une
scie et tout ce qui est ncessaire
pour couper
le
dans
n ti tablissement, d'o
pour
on ne
s'en servir.
et
464
prvus, sera promptement rembours avec la
yerba qui se fabriquera Ja premire anne aux
verbales de San-Xavier et ceux qui seront situs dans le voisinage, voire
mme aux
premiers
formera
le
principe d'une
ville, et les
il
se
magasins
le
meilleur
ouvrir des chemins dans les directions les plus convenables pour
y chercher les
;
yerbales naturels
villes les
aux
parti possible.
si,
comme
il
Nuguaz,
je le suppose,
le
le
est probable
et surtout
on peut ex-
que
pourra rsoudre
avec avantage la question que je me suis propose depuis quelques annes, d'amliorer les
mme
temps
la
o on rgle
essaiera tous
trouver le procd
conomique
le
les
en Europe
on y
meilleurs pour
systmes
les
comme
;
et enfin
la fabrication
rieure.
mes dsirs s'accomplissent, tout me fait prsumer que la province de Corrientes aura une
Si
mine
que
le
il
les droits
civiliss, qui
la
savent apprcier ce
richesse et l'agrandissement
de
la
commerce; que,
si
me
qualit
consom-
possessions
les nations
Quant ce qui
les
la
la
europen-
166
mon
un gouvernement
illustre,
et
le
Aim Bommand.
comme
dictateur
du Paraguay,
bord tudi
la thologie
tait n.
Il
c-
en
avait d'a-
si
Il
fit
ses pre-
ii
la
jurisprudence,
jets et
se
fit
il
abandonna
avocat.
il
lit
167
partie de la municipalit
alcade.
quise
il
fut
nomm
ensuite
ds
le
commencement de
la
En
commencement de
1811, au
la rvolution
le
Elle fut
vocales et d'un
nomm
ce
dernier poste.
Plus tard, les Paraguayens abolirent ce gouver-
deux consuls
temporaires. Le docteur Francia et don Ful-
nement
gencio
et rsolurent d'instituer
Yegros furent
nomms
et concentrrent
En
de
l'ambition
consuls;
des
au renouvellement
Francia ne laissa pas chapper cette occasion
:
il
sut persuader
l'invasion
de
rpublique
la
garantir
pouvait seule
unique,
et se
nommer un ma-
pour
il
se
moyens
fit
lire
trois ans.
du
suprme
dictateur
Francia
nomma-il
En
168
pays, le congrs avait dcid que son pouvoir
rait
l'Assomption; mais
le
la
supporter les
tale.
frais
Aussi les
elles bientt
arriver
affaires publiques
de grands retards
une
et
la capi-
prouvrent-
ne purent-elles
mettre profit
les obligea
le
convenir
qu'il serait
il
moins embar-
1817,
il
se
fit
nommer
dictateur vie.
la
rude domination de
sous
guayais
tait
prpar,
la servitude.
Alors
le
Une ducation
politique
de sept
apprendre
du pouvoir
donn.
les
Il
loigna de l'arme
il
carta les
substitua
ses
hommes
cratures.
indpendants
Les
et leur
institutions
reli-
au chef-lieu de
la
un commissaire
il
existait
Tous
les
de
la terreur.
les
personnes
neux
alla
classes populaires.
quiconque oserait
31
actes.
De
telles
mesures
la crainte
de
quelques Espagnols
tentement
il
les
ft
forme de procs.
L'arrive d'un missaire de Buenos- Ayres pour
le
res-
170
comble,
les
tait
Espagnols essayrent de
son
saisir les
de recourir
la torture,
il
de
six
La
la
ne craignant pas
de
les fora
.
prvenus furent
ou huit
et
draciner
fusills
nommer
la
conspi-
par groupes
fois.
du dictateur ne s'exera pas seulement sur les auteurs ou complices de cette conjuration si durement rprime. Il suffisait d'encourir
svrit
sa disgrce
dans
exil
Tevego,
il
il
fut interdit
aux indignes de
sortir
du
terri-
plus de
passeports.
Il
alla jusqu'
comme
supprimer
la
aux communications.
Au moment o
le
dans
la ville
de l'Assomption.
Il
171
ais,
Pris
au dpourvu par
Italiens.
celte
n'entreprirent aucun
ils
allaient se rouvrir,
communications
commerce
l'intrieur,
Le docteur Francia
les
s'tait
il
se
organisa
la justice,
imposa des
lois et sut
Il
re-
Avant
manioc
l'exploitation
de
la
du Paraguay
canne sucre
yerba occupait
tous les autres bras. Le dictateur obligea les habitants se livrer des cultures varies
la
le
besoin
leurs vtements.
Par
les
le
monopole,
le
germes de dveloppement
agricole,
commer-
manufacturier; mais
cial et
marchandises pour pourvoir d'armement, de munitions, son arme. Et pour lui, l'arme tait le point
il
avait assez de
plus important.
le
L'tat militaire
du pays
rations considrables
l'arme
un
lieutenant.
La
tait
distribue par
commande par
main-
mais
Il
la tranquillit
dans
il
fermait
maintenait
la
le
pays,
aux habitants il
province au commerce, aux sciences
;
la politique.
et
lieu
en oc-
tobre 1840.
perfectionnant encore, l'uvre de l'Espagne. Cet autre tyran avait pourtant une quala
il
ia
les traditions
yranniques de Francia,
ils
se sont
173
Aprs
tonio Lopez et
le
la dictature
Paraguay jusqu'
la fin
En
1866,
il
du
Brsil
mme temps la
la rivire
en
avait envahi
Rio-Grande par
mande par
Il
de l'Uruguay,
et
d'Orientaux,
et
sans
com-
Paraguayens au combat
de Yatay, et qui en
ils
eussent envahi
le
et
d'Orientaux, au
Ils
le
Brsiliens.
nombre de
refoulrent
les
le territoire
ar-
Paraguay, o, aprs
ils
s'emparrent
de
fut poursuivi
dans
de combats,
a t traqu et tu en janvier
il
NOTE
ans
870.
VI.
d<
I.
lui seul.
annes suivantes, 2
vol. in-fol.,
1805
et
du mme ordre.
et
et
autres genres
24 livraisons formant 2
vol.
in-fol.,
avec 120
planches.
Description des plantes rares de Navarre et de
la
Malmaison.
1812-1816,
in-fol.,
avec
64
planches.
Zoologie
et
figures. Paris.
Analomie compare. 2
vol. in-4,
gnera, etc.
dans
les
le
deux hmisphres.
II.
dans
annes
les
1799-1804. Paris,
1 1
vol.
et
De
dum
distributione geographica
cli
importun
et
plantarum secun-
alliludinem
montium pro-
vol. in-8.
Physique gnrale
1
et
III.
En collaboration
Sigismond).
Nova gnera et species plantarum quas in peregrinatione ad plagam equinoxialem Orbis Novi
176
collegerunl
runl. A.
descripserunt
Bonpland
et Al.
et
partim obumbrave-
de Humboldt ex Sche-
dis autographes
gessit, C. S.
700
figures colories.
Mimoses
el
suiv., in-fol.,
el
par
de M. Des-
noyers.
publi-
cation de l'ouvrage
Nova gnera
la
et
speciesplan-
bibliothque en 1851
par M. deHumboldt.
I
et II.
Deux volumes
in-4
dont chaque
article
d'environ
de
la
main
de plantes
porte un numro, depuis
liste
la fin
en allemand
boldt
et
du deuxime volume,
en franais de
Fin des
main de Hum-
manuscrits botaniques
M. Bonpland pendant
dition,
la
cette note
le
de
B.
plantarum,
in-fol.
Neuf manuscrits
Avril 1850.
indits. Ils
forment ce
botanique, et
en 1858 par
les
ils
ont t donns
les hritiers
la bibliothque
On
de Bonpland.
III.
Un volume
menc par
(25 mai) an
suivant.
Arrivs
com-
les
diverses de la
cette note
peut
vu
la
Corogne
6 prairial
le
partis
Un volume
IV.
ges,
commenc par
petit in-4
les
deux bouts.
un
C'est
nal de voyage
18
juillet
Ma-
jour-
botaniques.
Liste de
Dans
1820.
verses sur- la
Un
le climat
de Ca-
Notes
dates de Paris
Journal bord
(dcembre). Note sur
diverses.
les
Rouen, du
1816), de
(juillet
Recettes
Havre.
179
taills,
On
sur l'indigo.
lit
les
notes suivantes:
faires.
mme
m'associer, etc.; 4
vait
si
mon gouvernement
de passer la rivire
chef de l'tat de ne
et la
mas
la
permission
me
faveur que
(sic)
missaire
si j'tais
du gouvernement.
Le 17, on m'a communiqu
m'a-
fait le
temps
limiter le
et
j'ai
pass
Parana,
le
me sem-
blerait.
Le 8,
aller
parti
de
la rive
le...
un souvenir en
Plus bas,
Bonpland a
crit
avec
les
on autre,
Le 26 novembre 1821,
veillant
j'ai
eu une entrevue
dans
le village
en ennemis.
de Santa-Anna
menant par
nous ont
in-folio
le titre
C'est
latin
ml de franais
et d'espagnol,
traits
Un volume
VI.
et
il
crit
en
avec quel-
les
Voyage
Voyage
au Para-
aux Missions,
juin 1821.
VII.
portant a la page 3 le
Voyage dans
titre
Novembre 1821.
Missions de l'Enlre-Rios, ct
du Parana. Descriptions botaniques en latin.
les
Un volume
in-folio
de 200 pages.
au prcdent, dont
continue
nomenclature botanique
1081.
21
Voyage de Buenos-
portugaises.
II fait
suite
la
il
ticle
l'ar-
Feuillet
novembre 1832.
les
Feuillet
26
et
Voyages dans
septembre 1839.
Feuillet 61
de r Uruguay, septembre
Sanla-Anna, ct
1841.
Feuillet
83
notes et recettes.
Un
video, 1853-1854.
XI.
Un volume grand
de 200 pages,
in-4
porte ce
litre
Gologie.
357
articles;
Catalogue pour
Pavana, de
la Plala,
de toutes
les
du
Missions jsui-
du Paraguay, de Corrkmtes,
Aim Bonpland.
la bibliothque
con-
serve galement une vingtaine de volumes dpareills, dchirs, incomplets, qui sont les restes
de
la petite bibliothque
pland
s'tait
muni son
scientifique dont
dpart.
On ne
Bon-
saurait
et
laborieux.
Les archives du
Musum de
Paris contiennent
seulement une lettre en date de 1832, qui annonce l'envoi de vingt-cinq caisses contenant
l'herbier gnral, des corces et des racines
dicinales,
des oiseaux
toire naturelle.
m-
La destination de ces
Une
lettre
1837, ayant
sum,
de Bonpland, date du
fait
don de ces
le dballage et le
L'herbier a t de
la
collections
au Mu-
classement ont t
faits
part de M. Decaisnes,
M. de Jussieu,
l'objet
tat
5 janvier
de
la
Les corces et
les racines
mdicinales sont
Musum une
le
pour
titre
de
la
province
dcembre 1836.
et
les
Missions,
d' Enlre-Rios .
Buenos-Ayres,
de Bonpland
s voyages avec
Retour en Amrique
Captivit de Bonpland
Sur
Note
I.
Note
II.
Note
III.
l'histoire
Sur
Sur
de Humboldt..
dans
du bassin du Rio de
les Missions
le
Al.
le
Paraguay.,
la Plata
mat
Sur Francia
Note VI. Catalogue des ouvrages de Bonpland
Note V.
Note VII.
Note
VIII.
Sur
les collections
de Bonpland
166
174
1
76
182