Begonia broussonetiifolia

Espèce découverte à Moyogalpa, au sud de Agua hedionda, le 14 Mar 1842 par le botaniste autrichien Emmanuel Rittel von Friedrichsthal au « Guatemala » (Note : Le Guatemala est utilisé dans le sens de la République fédérale de Centro América sur les étiquettes de Friedrichstahl et comprend les pays modernes du Guatemala, du Belize, du Salvador, du Honduras, du Nicaragua, du Costa Rica et d’une partie du Chiapas, au Mexique. Jusqu’à présent, on ne lui connait que des collections botaniques au Nicaragua et au Costa Rica en Amérique centrale).

Décrit et dénommé Begonia broussonetiæfolia en 1859 par Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle (1806-1893), quand il a rédigé son Mémoire sur la Famille des Begoniaceae dans les Annales des Sciences Naturelles; Botanique, série 4 numéro 11, page 133.
L’épithète spécifique signifie à feuilles de Broussonetia, famille d’arbres que nous connaissons mieux sous le nom de Muriers.
L’espèce appartient à la section Gireoudia.

Cette espèce est morphologiquement assez semblable à B. involucrata et a été traité comme synonyme de ce taxon par Smith et Schubert dans leur entreprise de « simplification » du genre Begonia quand ils ont réduit d’un quand le nombre d’espèces avec leur parti pris que les plantes qui se ressemblaient un peu appartenaient à la même espèce, en se basant uniquement sur des spécimens d’herbiers, parfois erronés.
Smith, L.B. & B. G. Schubert. 1961. Begoniaceae. En: P. C. Standley & L. O. Williams (eds.), Flora of Guatemala – Part VII, Number 1. Fieldiana, Bot. 24(7, no. 1): 157–185.
La façon dont ils procèdent reste quand même hallucinante. Pour décrire Begonia involucrata, il écrivent : « on ne connait que le type de Begonia broussonetiifolia récolté au Guatemala sans plus de précision » mais cette unique feuille dans un herbier leur suffit à dire que deux espèces sont synonymes. Et cela prête encore à confusion, encore de nos jours.

Pourtant, en 1985 Kathleen Burt-Utley a apporté un grand nombre de précisions à la description de l’espèce, notamment comment la différencier de B. involucrata dans A revision of Central American species of Begonia section Gireoudi.

 

 

 

Species discovered in Moyogalpa, south of Agua hedionda, on 14 Mar 1842 by the Austrian botanist Emmanuel Rittel von Friedrichsthal in « Guatemala » (Note: Guatemala is used in the direction of the Federal Republic of Central America on the labels of Friedrichstahl and Includes the modern countries of Guatemala, Belize, El Salvador, Honduras, Nicaragua, Costa Rica and part of Chiapas, Mexico. Up to now, it is known only to botanical collections in Nicaragua and Costa Rica in Central America).
Described by Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle in the Annales des Sciences Naturelles; Botany, series 4 11, page 133 in 1859
In 1985 Kathleen Burt-Utley brought a great deal of detail to the description of the species, including how to differentiate it from B. involucrata in A revision of Central American species of Begonia Gireoudi section.

Begonia heracleifolia

Ce bégonia est originaire d’Amérique centrale (Belize ; Salvador ; Guatemala ; Honduras ; Mexique ; Panama) et fait partie de la section Gireoudia.

La plante a été découverte en octobre 1828, près de Veracruz au Mexique, dans l’Hacienda de la Laguna, Barranca de Tioselo, par Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836) et Ferdinand Deppe (1794-1861).

Cette espèce a été décrite en 1830 par Adelbert von Chamisso (1781-1838) et Diederich Franz Leonhard von Schlechtendal (1794-1866)dans Linnaea 5 pages 603 et 604. L’épithète spécifique heracleifolia signifie « à feuille de Berce », en référence à la forme échancrée et dentelée du feuillage.

Les Thompsons dans leurs Begonias: The Complete Reference Guide répertorie cinq variétés de cette espèce. La liste de vérification de la Japanese Begonia Society a neuf variétés, j’en trouve huit… mais avec les synonymes, on retombe bien à cinq :

B. heracleifolia var. heracleifolia
B. heracleifolia var. longipila (Lem.) A. DC.
B. heracleifolia var. nigricans A. DC.
B. heracleifolia var. var. paramadilio hort.
B. heracleifolia fo. punctata (F. Cels) Voss
B. heracleifolia var. var. punctata F. Cels
B. heracleifolia var. sunderbrucki Hort. ex C. Chevalier

 

 

C’est une plante très dismorphique, ce qui fait que sous le même nom, on voit des plantes fort différentes. Il aurait été intéressant de les cultiver en conservant l’origine de leur prélèvement. Ce sont toutes des plante rhizomateuses, à tiges fines, proche du sol où elles peuvent se marcoter aisément, dont les feuilles sont plus ou moins profondément palmatilobées, dans tous les tons de verts, panachés, ombrés ou non. La floraison, blanche ou rose, intervient en hiver, et les fleurs, mâles et femelles n’apparaissent pas en même temps, ce qui est préjudiciable à la fertilisation des fleurs femelles pour la production de semences.

Dans son habitat naturel, la plante peut observer une période de repos quelque soit la période de l’année. Sous nos latitudes, il est préférable de la mettre en repos à la mauvaise saison, quand les jours sont courts et les températures froides, mais cela peut hypothéquer la floraison, qui semble toutefois induite par ces trois critères (Jours courts, températures basses et repos).

B. heracleifolia et ses variétés naturelles sont à l’origine d’un nombre incroyable d’hybrides horticoles, et ce, depuis la fin du XIXème siècle jusqu’à nos jours. Helen Krauss a énuméré déjà beaucoup en 1947. Le nombre a considérablement augmenté depuis lors.

 

 

 

This begonia is native to Central America (Belize, El Salvador, Guatemala, Honduras, Mexico, Panama) and is part of the Gireoudia section.
The plant was discovered in October 1828, near Veracruz in Mexico, in the Hacienda de la Laguna, Barranca de Tioselo, by Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836) and Ferdinand Deppe (1794-1861).
This species was described in 1830 by Adelbert von Chamisso (1781-1838) and Diederich Franz Leonhard von Schlechtendal (1794-1866) in Linnaea 5 pages 603 and 604. The specific epithet heracleifolia means « Berce leaf », in reference To the indented and serrated shape of the foliage.
The Thompsons in their Begonias: The Complete Reference Guide lists five varieties of this species. The checklist of the Japanese Begonia Society has nine varieties, I find eight … but with synonyms, we fall back to five:
B. heracleifolia var. heracleifolia   

B. heracleifolia var. longipila (Lem.) A. DC.
B. heracleifolia var. nigricans Hook.
B. heracleifolia var. nigricans A. DC.
B. heracleifolia var. var. paramadilio hort.
B. heracleifolia fo. punctata (F. Cels) Voss
B. heracleifolia var. var. punctata F. Cels
B. heracleifolia var. sunderbrucki Hort. ex C. Chevalier
It is a very dismorphic plant, which means that under the same name, we see very different plants. It would have been interesting to cultivate them while preserving the origin of their harvest. They are all rhizomatous plants, with fine stems, close to the ground where they can be easily marketed, whose leaves are more or less deeply palmatilobed, in all shades of green, variegated, shaded or not. The flowering, white or pink, occurs in winter, and the flowers, male and female do not appear at the same time, which is detrimental to the fertilization of female flowers for seed production.
In its natural habitat, the plant can observe a rest period whatever the time of year. In our latitudes it is preferable to rest it in the bad season, when the days are short and the temperatures cold, but this can jeopardize the flowering, which seems however induced by these three criteria (Short days, low temperatures and rest ).
B. heracleifolia and its natural varieties have been the source of an incredible number of horticultural hybrids, from the end of the 19th century to the present day. Helen Krauss has already listed many in 1947. The number has grown considerably since then.

Références bibliographiques
Bailey, L.H. & E.Z. Bailey. 1976. Hortus Third i–xiv, 1–1290. MacMillan, New York.
Breedlove, D.E. 1986. Flora de Chiapas. Listados Floríst. México 4: i–v, 1–246.

Begonia manicata

Ce bégonia est originaire d’Amérique centrale, mais je ne sais pas qui l’a découvert, ni où ?
Les plus anciens spécimens que j’ai trouvé ont été récoltés par Henri Guillaume Galeotti (1814 – 1858) en février 1840 dans les ravins de la Cordillère au Mexique, et par Frederik Michael Liebmann (1813-1856) près de Mirador au Mexique, à une date inconnue.

Espèce décrite par Adolphe de Brongniart (1801-1876) dans Annales de Flore et de Pomone 10: 104–105, t. 32 en 1842 à la suite des travaux de F. Cels dans une publication du Jardin de Padoue en 1842.
Il avait également décrit la plante dans l’Herbier Général de L’Amateur Tome 3, planche 46 en cette même année 1842.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.
L’épithète spécifique signifie « à longues manches ».

Synonymes :
B. U171;
B. U179 ;
B. lepidota Liebmann ;
B. schizolepis Liebmann ;
B. robustior Standley & Williams ;
B. manicata hort. Paris ex Otto & Dietrich
Gireoudia manicata (Brongn. ex F. Cels) Klotzsch

Tige couchée, rampante, basse, grosse, vert clair avec quelques stries blanches, feuilles très rapprochées, dont les pétioles pointillés de pourpre sont garnis au sommet de plusieurs rangs de manchettes rouge pourpre très vif bordées par des franges assez longues. Feuilles lisses en dessus, vert tendre, de 30 centimètres environs, légèrement obliques, finement dentées et ciliées, vert blanchâtre en dessous, couvertes de lamelles plus ou moins larges de la même couleur que les manchettes. Inflorescence en grosse panicules de nombreuses fleurs légèrement rosées.

Les botanistes ont reconnu un certain nombre de variétés :
B. manicata var. aureomaculata Ziesenh.
B. manicata var. manicata
B. manicata var. manicativiridi Ziesenh.
B. manicata var. ocozocoautlaensis Ziesenh.
B. manicata var. peltata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. manicata var. tenuimanica Houghton

Il a beaucoup été utilisé pour des hybridations, ce qui lui fait une longue descendance :
B. ‘Alafia’ ; B. ‘Alamo’ ; B. ‘Aripeka’ ; B. ‘Bashful Bandit’ ; B. ‘Ben Algan’ ; B. ‘Ben Blue’ ; B. ‘Ben Clibrech’ ; B. ‘Ben Cruachan’ ; B. ‘Ben Lomond’ ; B. ‘Ben Venue’ ; B. ‘Bodacious Bandit’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Giant Roi’ ; B. ‘Hybrida’ ; B. ‘Honeymoon Island’ ; B. ‘Inglewood’ ; B. ‘Kissimmee’ ; B. ‘Kissing Bandit’ ; B. ‘Laguna’ ; B. ‘Langeana’ ; B. ‘Maccata’ ; B. ‘Magna Carta’ ; B. ‘Maximilian’ ; B. ‘Maxine Zinman’ ; B. ‘Phyllomaniaca’ ; B. ‘Pink Thunder’ ; B. ‘Professor Monoyer’ ; B. ‘Prolifera’ ; B. ‘Pyramidalis’ ; B. ‘Red Bluff’ ; B. ‘Thisbe’ ; B. ‘Verde Grande’ ; B. ‘Verschaffeltii’

Culture assez facile, ici, il est planté en pleine terre dans une banquette de la serre, floraison en mars / avril.
Multiplication par semis ou division, on peut aussi faire des boutures de rhizomes. Comme c’est quand même une grande plante, je n’ai jamais essayé de faire de boutures de feuilles.

This begonia comes from Central America, but I do not know who discovered it or where?
The oldest specimens that I found were harvested by Henri Guillaume Galeotti (1814 – 1858) in February 1840 in the ravines of the Cordillera in Mexico, and by Frederik Michael Liebmann (1813-1856) near Mirador in Mexico, in an unknown date.
Species described by Adolphe de Brongniart (1801-1876) in Annales de Flore et de Pomone 10: 104–105, t. 32 in 1842 following the work of F. Cels in a publication of the Garden of Padua in 1842.
He also described the plant in the Herbier Général de L’Amateur Volume 3, plate 46 in the same year 1842.
This species is part of the section Gireoudia.
The specific epithet means « long sleeves ».
Synonyms:
B. U171;
B. U179 ;
B. lepidota Liebmann ;
B. schizolepis Liebmann ;
B. robustior Standley & Williams ;
B. manicata hort. Paris ex Otto & Dietrich
Gireoudia manicata (Brongn. ex F. Cels) Klotzsch
Stem lying, creeping, low, large, light green with some white streaks, very close leaves, whose petioles dotted with purple are trimmed at the top of several rows of bright purple red cuffs bordered by long enough fringes. Leaves smooth above, tender green, about 30 centimeters, slightly oblique, finely toothed and ciliate, whitish green underneath, covered with more or less broad lamellae of the same color as the cuffs. Inflorescence in large panicles of many slightly pink flowers.
Botanists have recognized a number of varieties:
B. manicata var. aureomaculata Ziesenh.
B. manicata var. manicata
B. manicata var. manicativiridi Ziesenh.
B. manicata var. ocozocoautlaensis Ziesenh.
B. manicata var. peltata L.B. Sm. & B.G. Schub.
B. manicata var. tenuimanica Houghton
It has been widely used for hybridizations, which makes it a long line:
B. ‘Alafia’ ; B. ‘Alamo’ ; B. ‘Aripeka’ ; B. ‘Bashful Bandit’ ; B. ‘Ben Algan’ ; B. ‘Ben Blue’ ; B. ‘Ben Clibrech’ ; B. ‘Ben Cruachan’ ; B. ‘Ben Lomond’ ; B. ‘Ben Venue’ ; B. ‘Bodacious Bandit’ ; B. ‘Erythrophylla’ ; B. ‘Feastii’ ; B. ‘Giant Roi’ ; B. ‘Hybrida’ ; B. ‘Honeymoon Island’ ; B. ‘Inglewood’ ; B. ‘Kissimmee’ ; B. ‘Kissing Bandit’ ; B. ‘Laguna’ ; B. ‘Langeana’ ; B. ‘Maccata’ ; B. ‘Magna Carta’ ; B. ‘Maximilian’ ; B. ‘Maxine Zinman’ ; B. ‘Phyllomaniaca’ ; B. ‘Pink Thunder’ ; B. ‘Professor Monoyer’ ; B. ‘Prolifera’ ; B. ‘Pyramidalis’ ; B. ‘Red Bluff’ ; B. ‘Thisbe’ ; B. ‘Verde Grande’ ; B. ‘Verschaffeltii’
Culture quite easy, here it is planted in the ground in a bench of the greenhouse, blooming in March / April.
Multiplication by sowing or division, one can also make cuttings of rhizomes. As it is still a big plant, I never tried to make leaf cuttings.

 

 

Begonia nelumbonifolia (ex nelumbiifolia)

La plante a été découverte en février 1829 par Ferdinand Deppe (1794-1861) et Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836) dans l’ombre des bois de Misantla dans l’état de Veracruz.

Elle a été décrite en 1830 par Adelbert von Chamisso (1781-1838) et Diederich Franz Leonhard von Schlechtendal (1794-1866) dans Linnaea 5, page 604.
L’épithète spécifique nelumbiifolia voulait signifier « à feuille de lotus » (Nelumbo) sauf que pour les botanistes spécialistes de la terminologie, le génitif singulier de « nelumbo » est « nelumbonis », l’épithète spécifique a dont été corrigé le 21 mai 2013 en correspondance avec l’Art. 60.8 en Begonia nelumbonifolia Schltdl. & Cham.
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

Notre bégonia à feuilles de lotus, ou Xocoyule, se rencontre de façon localisée dans le sud du Mexique et dans le sud de l’Amérique centrale jusqu’en Colombie, entre 100 et 1700 mètres, associés à une forêt tropicale à feuilles persistantes. Il porte des noms communs bien établis, le Bégonia à feuilles de lotus et le Bégonia nénuphars étant les plus communs (Lily-pad Begonia, Lotus-leafed Begonia ou Water-lily Begonia en anglais), localement pajte, begonia del monte, meón de montaña, sombrero.

Plante étiquetée Begonia nelumbiifolia au Jardin botanique de Lyon

Avec des feuilles arrondies, non lobées, issues d’un rhizome court et épais, ou d’une tige souterraine, attachées à leurs pétioles près du centre (les feuilles sont peltées), et avec la grande taille de la plante et des fleurs, ce bégonia a séduit il y a bien longtemps les jardiniers, qui ont découvert le charme de cette espèce robuste. Les fleurs sont blanches ou rose pâle, elles sont groupées dans la partie terminale d’un panicule, qui sort également de la base. Les fruits ont des ailes vert-rose.

Multiplication par division des rhizomes.
Quand elle se plait, c’est une espèce invasive dans nos jardins d’hiver, la limiter sera alors plus un problème que de rechercher à la multiplier pour la propager.
La médecine populaire, dans l’état du Chiapas, en fait une plante pour soigner les bosses et les ecchymoses, les feuilles sont broyées avec un peu d’eau pour former une sorte de pâte qui est appliquée sur la partie affectée, recouverte d’un linge propre, changé trois fois par jour.

 

The plant was discovered in February 1829 by Ferdinand Deppe (1794-1861) and Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836) in the shadow of the woods of Misantla in the state of Veracruz.
It was described in 1830 by Adelbert von Chamisso (1781-1838) and Diederich Franz Leonhard von Schlechtendal (1794-1866) in Linnaea 5, page 604.
The specific epithet nelumbiifolia meant « lotus leaf » (Nelumbo) except that for botanists specialized in terminology, the genitive singular of « nelumbo » is « nelumbonis« , the specific epithet has been corrected on May 21, 2013 in correspondence with Art. 60.8 in Begonia nelumbonifolia Schltdl. & Cham.
This species is part of the section Gireoudia.
Our Lotus Begonia occurs locally in southern Mexico and southern Central America to Colombia. It has well-established common names, with
Lily-pad Begonia, Lotus-leafed Begonia or Water-Lily Begonia being the most common.
With rounded leaves, not lobed, from a short and thick rhizome, or an underground stem, attached to their petioles near the center (the leaves are peltate), and with the large size of the plant and flowers, this begonia seduced the gardeners long ago, who discovered the charm of this robust species.
Multiplication by division of rhizomes.
When it pleases, it is an invasive species in our winter gardens, limiting it will then be more of a problem than to seek to multiply it to propagate it.
Popular medicine makes it a plant for healing bumps and bruises.

Begonia sericoneura

Plante découverte par Anders S. Oersted sur la montagne Phantasmo à 1400 mètres d’altitude, dans la province de Ségovie, au Nicaragua. Lors de la découverte, la plante était en floraison précoce en ce mois de janvier 1848.
L’espèce a été décrite et dénommée en
1852 par Frederik Michael Liebmann dans Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening i Kjøbenhavn, page 13 (sortie de la publication le 4 Février 1853).
L’épithète spécifique sericoneura vient de serico (soyeux) et neuro (nervure).
L’espèce fait partie de la section Gireoudia.

No 210 Begonia sericoneura Liebm. In monte Pantasmo in prov. Segovia 4500′ Janvier 1848 Ørsted leg

Synonymes
Begonia biolleyi C.DC.
Begonia hypolipara Sandwith
Begonia lanuginosa A.DC.
Begonia nicaraguensis Standl.
Begonia pilifera (Klotzsch) A.DC.
Begonia pilifera A. DC.
Gireoudia fibrillosa Klotzsch
Gireoudia pilifera Klotzsch
Gireoudia sericoneura (Liebm.) Klotzsch

Il existe des sous espèces :
Begonia sericoneura var. lindleyana
Begonia sericoneura var. pilifera (Klotzsch) A. DC.

Begonia sericoneura var. sericoneura

 

Begonia sericoneura, spécimen trouvé par Warren Douglas Stevens, à Jinotega, au Nicaragua, le 7 février 2010 – Photo O.M. Montiel

Les feuilles, vertes, luisantes et soyeuses, sont larges et légèrement rondes finissant en pointe, et ayant les nervures marquées. Leur bordure ciliée est nettement dentelée. Les fleurs, en bouquets au bout de longues tiges, sont blanches et pendantes.

Rare en collection, c’est une plante qui se multiplie surtout par semis, mais on peut aussi prélever des rejets à sa base.
Cette espèce nécessite beaucoup de place pour un plein développement. Comme vous pouvez le constater sur mon spécimen en collection en pleine terre, ce n’est pas une espèce particulièrement décorative, car il n’y a jamais beaucoup d feuilles sur la plante.
Plante de lumière qui exige que le substrat sèche entre deux arrosages.

Il existe une poignée de cultivars, dont, à ma connaissance, seul B. ‘Virginia Jens’ créé par Paul P. Lowe au début des années 2000 suite à un croisement avec B. crassicaulis me semble méritant.

Plant discovered by Anders S. Oersted on the Phantasmo Mountain at 1400 meters altitude, in the province of Segovia, Nicaragua. Los of the discovery, the planted was in early flowering in this month of January 1848.
The species was described and named in 1852 by Frederik Michael Liebmann in Videnskabelige Meddelelser fra Dansk Naturhistorisk Forening and Kjøbenhavn, page 13 (issue of publication 4 February 1853).
The specific epithet sericoneura comes from serico (silky) and neuro (nerve).
Synonyms
Begonia biolleyi C.DC.
Begonia hypolipara Sandwith
Begonia lanuginosa A.DC.
Begonia nicaraguensis Standl.
Begonia pilifera (Klotzsch) A.DC.
Begonia pilifera A. DC.
Gireoudia fibrillosa Klotzsch
Gireoudia pilifera Klotzsch
Gireoudia sericoneura (Liebm.) Klotzsch
There are two subspecies:
Begonia sericoneura var. lindleyana
Begonia sericoneura var.
sericoneura
Leaves, green, shiny and silky, are broad and slightly round ending in tip, and having marked veins. Their ciliated border is distinctly serrated. The flowers, in bouquets at the end of long stems, are white and pendulous.
Rare in the collection, it is a plant that multiplies mostly by sowing, but it can also take discards at its base.
This species requires a lot of room for full development.
Plant of light that requires the substrate to dry between two waterings.